Le vrai prix du pillage des océans

Quand le contribuable européen finance le hold-up du poisson ouest-africain

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Feature Story - mars 12, 2012
Aujourd’hui, l’Union européenne réalise près d’un quart de ses prises dans les eaux internationales et les eaux de pays étrangers, notamment au large de l’Afrique de l’Ouest, sous les frais du contribuable européen.

L’UE envoie des chalutiers parmi les plus gros et les plus puissants du monde pêcher dans les eaux ouest-africaines, dont au mois 16 navires de l’Association des chalutiers congélateurs pélagiques (PFA), basée aux Pays-Bas.

La capacité de ces chalutiers est énorme. Un seul navire de la PFA pêche en une seule journée autant de poissons que 56 embarcations traditionnelles mauritaniennes en une année.

Au même moment, en Afrique de l’Ouest, la plupart des stocks de poissons d’intérêt commercial sont désormais pleinement exploités ou surexploités.

Les activités de ces navires menacent l’avenir des quelque 1,5 million de pêcheurs artisanaux exerçant leur au large des côtes d’Afrique occidentale et de plusieurs millions de personnes qui tirent leurs moyens de subsistance de la transformation du poisson, de la construction et l’entretien des bateaux de pêche, du transport des marchandises et de leur vente sur les marchés.

 À l’heure où l’Europe s’apprête à adopter une réforme cruciale de sa Politique Commune des Pêche (PCP), Greenpeace dénonce, dans ce nouveau dossier d’investigation, la mauvaise gestion des pêcheries européennes.

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