Prospection Pétrolière dans le Parc National des Virunga

Greenpeace exprime ses inquiétudes

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Feature Story - mars 17, 2011
Greenpeace appelle les groupes pétroliers explorant dans le parc de Virunga, province du nord Kivu - en République Démocratique du Congo, au respect de la loi et des conventions internationales en vigueur dans les sites du Patrimoine Mondial.

Les  trois groupes pétroliers, dont deux britanniques (Dominion Petroleum et Soco International) et une entreprise congolaise (Cohydro) auraient obtenu du gouvernement congolais, l’autorisation  de prospecter dans le Parc National de Virunga.

Créé en 1925, le Parc National des Virunga qui est de surcroît un site du patrimoine mondial en péril, regorge de nombreuses espèces emblématiques, notamment les éléphants, les gorilles des montagnes, les chimpanzés, les hippopotames, etc.

Il abrite également le lac Edouard exploité par plusieurs milliers des pêcheurs pour leur survie.

« Ayant librement accepté que ce parc  figure sur la liste des patrimoines mondiaux, la RDC n’a plus le droit de revenir sur son engagement sous peine de jeter un discrédit sur le pays », soutient René Ngongo, Conseiller Politique Forêt à Greenpeace.

Une potentielle exploitation du pétrole causerait des dégâts  irréversibles sur l’écosystème et mettrait davantage en péril ce site du patrimoine mondial ainsi que la vie des milliers de personnes de la zone autour du parc. Une telle entreprise serait une grave violation de la convention sur la biodiversité  et de l’ordonnance-loi 041 du 22 août 1969 relative à la conservation de la nature, qui proscrit les activités extractives dans les parcs nationaux.

Par ailleurs, des discussions sur une possible révision des limites du parc de Virunga sans étude d’impact environnemental approprié seraient en contradiction avec la loi.

Greenpeace recommande l’arrêt de toute initiative visant à brader un site aussi précieux que le Virunga, le plus ancien parc africain.