Communiqué de presse - janvier 25, 2015
Dakar, le 26 janvier 2015
Suite à la déclaration de Nouakchott lors de la Conférence internationale1 de haut niveau sur le thème« Transparence et développement durable en Afrique » qui s’est tenue récemment sous le Haut Patronage du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, Président en exercice de l’Union Africaine, Greenpeace invite les dirigeants Africains à s'engager dans cette dynamique avec plus de responsabilité et de coopération et à adopter de toute urgence des mesures concrètes pour assurer une plus grandetransparence et contribuer ainsi à éradiquer ce fléau mondial qu'est la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).
Le manque de transparence bénéficie en premier lieu aux opérateurs engagés dans la pêche INN. Il est urgent que les Etats rendent public, entre autres, les données concernant les navires autorisés à pêcher dans leurs eaux et ceux ayant commis des infractions ainsi que les sanctions imposées2.
La pêche INN est en train de gangrener les océans du monde et l’Afrique de l’Ouest fait partie des zones qui paient le plus lourd tribut. Selon la banque mondiale chaque année, cette partie du continent africain perd environ 1,3 milliard de dollars, soit 800 milliards de francs Cfa, à cause de la pêche illicite, occasionnant ainsi un énorme manque à gagner sur les plans économique, environnemental et social, de ces pays.
Au moment où l'Union africaine (UA) vient de lancer, pour la première fois de son histoire, la Décennie des mers et océans africains,Greenpeace invite les pays de la sous-région à se doter des moyens adéquats et efficaces pour surveiller et participer à l’effort global de lutte contre ce phénomène qui constitue une grave menace au bien-être des communautés et la santé des écosystèmes marins.
Notes:
(1) http://bit.ly/1yRHivB
(2) http://bit.ly/1yU0FTJ