Lutter contre le changement climatique

La campagne Changement Climatique et Energie de Greenpeace Afrique

Pour produire de l’énergie, d’énormes quantités de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre sont libérés dans l'air par l'incinération des combustibles fossiles, comme le charbon, le pétrole, le gaz. Plus la concentration de ces gaz augmente dans l'atmosphère, plus ils contribuent au changement climatique et à la hausse des températures au niveau mondial.

L'Afrique, déjà touchée

Bien que l'Afrique contribue fort peu au changement climatique, en raison de faibles émissions de CO2, elle souffre lourdement de ses effets. Les modèles prévoient une hausse de l’incertitude dans la prédiction des événements climatiques, et les variations pluviométriques estimées pourront entraîner soit sécheresses, soit inondations, avec un effet néfaste sur les récoltes et les ressources disponibles. Tandis que les pays développés débattent sur ce que pourrait provoquer le changement climatique dans un futur proche, celui-ci menace déjà les populations les plus vulnérables de la planète.

Lutter contre le changement climatique, une nécessité

Les impacts du changement climatique se font sentir sur toute la planète : le niveau de la mer monte, les tempêtes tropicales ravagent les côtes, des terres anciennement fertiles sont à présent inondées ou totalement desséchées et le permafrost fond dans les régions polaires. Bien que l'Afrique contribue relativement peu au réchauffement global, la région souffre déjà de ses effets.

Plus de 180 millions de personnes en Afrique sub-saharienne pourraient mourir à cause du changement climatique d'ici à la fin du siècle. La hausse des températures et la modification des modèles pluviométriques pourraient entraîner des risques médicaux accrus en créant de nouveaux habitats pour des organismes pathogènes comme les moustiques, et en ouvrant ainsi de nouvelles régions à la contamination par la dengue, la fièvre jaune et la malaria.
De plus, l’impossibilité de prédire les modèles pluviométriques, la baisse des récoltes, l'augmentation des prix alimentaires et la diminution des ressources naturelles entraînent déjà une intensification des migrations humaines, des tensions et des conflits.


Cliquez ici pour découvrir nos solutions pour contrer le changement climatique

Focus sur l’Afrique du Sud

Greenpeace pense que l'Afrique du Sud est en position de leader pour influencer la lutte contre le changement climatique en sa qualité de puissance africain, de membre actif de l'Union africaine, et de membre invité au G8.   

L'Afrique du Sud est le 1er émetteur de CO² en Afrique et le 13ème dans le monde. La plupart des émissions de carbone, soit environ 80 pour cent de ses besoins énergétiques primaires, proviennent du charbon. Le gouvernement prévoit de remettre en service d'anciennes centrales au charbon et d'en construire davantage ces dix prochaines années. De nouvelles centrales nucléaires devraient également encore augmenter le parc énergétique sud-africain.

 

Militer pour la fin charbon

charbon

Le charbon : ce criminel climatique.

L'Afrique du Sud n'est pas seulement dépendante du charbon chez elle, mais elle exporte 60% de son charbon, contribuant ainsi à augmenter les émissions de carbone au-delà de ses frontières.
Dans la province du Mpumalanga, onze centrales à charbon opèrent déjà, et la 12e, la mega-centrale de Kusile, est encore en construction. Lorsqu’elle sera achevée, Kusile à elle-seule brulera 17 millions de tonnes de charbon par an et augmentera les émissions de dioxyde de carbone totales de l’Afrique du Sud de 10%.
Les centrales à charbon sont des grosses contributrices d’émission de dioxyde de carbone, maiselles aussi représentent aussi un danger environnemental et un risque pour la santé des populations, souvent pauvres, qui vivent dans les environs.

Voir notre campagne Pour la fin du charbon.

Dire NON au nucléaire

nucléaire

Le nucléaire, une énergie trop dangereuse.

De nouveaux investissements dans le nucléaire sont extrêmement coûteux, posent un risque inacceptable pour les hommes et pour l’environnement, et ne vont pas résoudre la crise climatique. Greenpeace Afrique fait campagne en Afrique du Sud pour empêcher de nouveaux investissements dans l’énergie nucléaire, et pour la fermeture de la centrale de Koeberg à la fin de sa durée de vie car nous pensons que le nucléaire est une voie sans issue.

Le gouvernement sud-africain prévoit la construction de 6 nouvelles centrales, malgré le fait que de nombreux documents officiels (dont le plan de développement national) posent la question du coût du nucléaire et insistent sur le fait que de tels investissements ne devraient pas être réalisés dans un futur proche sans une analyse détaillée des coûts et besoins. 

Voir notre campagne "Non au nucléaire" en Afrique du Sud.

Promouvoir les énergies renouvelables

wind turbines

Les renouvelables pourraient représenter 94% de la production électrique en 2050.

L'Afrique du Sud dispose d'un potentiel immense pour le développement de l'énergie renouvelable, particulièrement l'éolien et le solaire. Avec les technologies existantes, nous pourrions réduire de moitié les émissions de carbone pour 2050, tout en promouvant une énergie abordable, des emplois et une croissance économique.
Greenpeace mène une campagne en faveur d'une révolution énergétique, d’une meilleure efficacité dans la production d'énergie et d’un usage plus efficace de l'énergie. Plutôt que de reproduire les mêmes coûteuses erreurs, l'Afrique du Sud pourrait adopter un modèle de développement énergétique durable et mener la révolution énergétique africaine.

 

Solutions

Il est encore temps de limiter la portée du changement climatique. Greenpeace plaide pour:
  • Une réduction des émissions mondiales aussi vite que possible ;
  • Une réduction significative de notre dépendance aux combustibles fossiles, particulièrement le charbon, par l'adoption d'une révolution énergétique qui nous permettrait de passer d'un monde alimenté par l'énergie nucléaire et les combustibles fossiles à une planète fonctionnant sur base d'énergie renouvelable ;
  • Une déforestation zéro dans les forêts tropicales intactes du monde ;
  • Des objectifs gouvernementaux et un calendrier ambitieux pour l'efficacité énergétique des véhicules et équipements.

Les dernières mises à jour

 

Exploitation pétrolière et gazière au Sénégal : de nouvelles menaces sur les...

Billet de blogue par Bakary Coulibaly | juin 8, 2018

Les parlementaires sénégalais viennent de voter, le vendredi 1er juin 2018, la loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de coopération entre la Mauritanie et le Sénégal pour l’exploitation du gisement gazier de...

#Breakfree2016 : une vague mondiale sans précédent de mouvements citoyens

Billet de blogue par Mike Hudema | mai 18, 2016

L’édition 2016 de Breakfree, « Libérons-nous des énergies fossiles » en français, a vu déferler une vague sans précédent de mouvements citoyens. Sur 12 jours et 6 continents, partout sur la planète, des personnes se sont...

La coopération nous permettra de vaincre le changement climatique

Billet de blogue par Jennifer Morgan et Bunny McDiarmid | avril 22, 2016

Plus de 165 pays se réunissent aujourd’hui, Jour de la Terre, pour signer les Accords de Paris. C’est un nombre record de participants, et un signe encourageant. Après des années passées à hésiter, le monde se décide enfin à prendre...

2016 : L’année où on dit adieu au charbon ?

Billet de blogue par Kelly Mitchell, Penny-Jane Cooke | février 8, 2016

2016 commence à peine, et la Chine et les Etats-Unis, les plus gros producteurs de charbon au monde, ont déjà entamé des changements majeurs pour mettre fin au charbon. Alors, en 2016, on dit adieu au charbon? Une...

La COP21 montre la voie vers la fin des énergies fossiles

Billet de blogue par Kumi Naidoo | décembre 14, 2015

La roue de l’action climatique tourne doucement, mais, à Paris, elle a tourné. Cet accord met les énergies fossiles du mauvais côté de l’histoire.   De nombreux points ont été dilués et pollués par ceux qui dépouillent notre...

1 - 5 de 16 résultats.