Les vêtements toxiques ne sont pas une fatalité ! Greenpeace a mis une série d’enseignes au défi de promouvoir une mode sans substances toxiques. Autrement dit, de supprimer les substances les plus toxiques de leur chaîne de fabrication. Pari réussi.
L’histoire de ce mouvement Detox débute en 2011. Pendant plus d’un an, nos équipes mènent des investigations pour mettre en évidence le lien entre des entreprises manufacturières en Chine, qui déchargent des substances chimiques dangereuses dans l’eau, et des marques de renom comme les géants du sport Nike et Adidas qui font fabriquer une partie de leurs vêtements en Chine.
Des marques qui ont le pouvoir de modifier le cours des choses en s’engageant pour une mode exempte de substances chimiques nocives. Les résultats de ces investigations font beaucoup de bruit. L’ampleur de la contamination est prouvée. Encore faut-il solutionner le problème…
Aux quatre coins du monde, Greenpeace multiplie les actions à l’encontre des marques de vêtements à l’origine de la pollution. Peut-être vous souvenez-vous de l’action menée au cœur de Bruxelles, devant chez Zara ?
La force du nombre
Ce n’est pas tout, Greenpeace décide de sortir une autre arme redoutable : celle de la force de ses sympathisants. Des milliers de fashionistas, bloggeurs et consommateurs mènent à leur tour des actions sur le terrain et sur la toile et demandent une mode sans produits toxiques. Le mouvement prend une telle ampleur qu’il devient difficile pour les marques de rester indifférentes. Mois après mois, année après année, les "quilles" tombent les unes après les autres. Du haut de gamme à des marques plus passe-partout. La première a été Puma en 2011, la dernière Aldi en 2015. Entre les deux, 30 autres marques ont rejoint le mouvement Detox dont Burberry, Esprit, Valentino, Primark…
Ce mouvement est essentiel pour nous mais aussi pour les pays du Sud, où la pollution liée à la fabrication de nos vêtements est aujourd’hui dramatique.
15 à 20% du marché mondial
Les marques engagées dans le mouvement Detox représentent entre 15 et 20% du marché mondial du textile. C’est à la fois peu et beaucoup. Car sans votre engagement, le compteur serait peut-être resté à zéro !
Continuez à suivre cette campagne (en anglais).