Hier, quelque 70.000 personnes ont bravé la pluie et ont marché dans les rues de Bruxelles pour réclamer une politique climatique ambitieuse et juste. Merci ! Après avoir déjà marché pour le climat jeudi dernier, les jeunes étaient eux aussi présents en masse ce dimanche. Leur détermination montre à quel point ils s’inquiètent pour l’avenir de leur planète.

Le mouvement est déterminé et instoppable. Il est fait de gens qui ont compris les enjeux, qui sont inquiets par rapport à l’inaction politique, qui ne s’arrêteront pas tant qu’il n’y aura pas de réponse appropriée au niveau politique.

Et où en est-on au niveau politique ?

La somme des actes individuels ne seront pas suffisants pour faire face. Ces actes doivent être complétés par des politiques structurelles nécessaires pour changer durablement les choses, au niveau européen, fédéral et régional.

En Belgique, la classe politique à la manette ne sait toujours pas quoi faire. Or, il faut sortir des énergies sales, des énergies qui sont des fausses solutions. Il existe des technologies abouties, les énergies renouvelables, qui doivent être à la base de notre système énergétique. Pour ce qui est de l’Europe, il est important notamment de renforcer les mesures d’efficacité énergétique et donc, d'accroître les objectifs que l’Europe se fixe globalement.

Les changements climatiques sont une réalité, il y a une urgence climatique réelle. Le GIEC est là pour nous le rappeler.

Toujours selon cet organisme, il reste 11 ans pour faire face au caractère irréversible du changement climatique. On peut encore inverser la tendance. Mais le politique doit donner les bonnes réponses.