Les solutions

Page - février 9, 2008

LA solution idéale n'existe pas. Même si l'on tente de nous faire passer les biocarburants pour une solution miracle, ces derniers ne seront rien de plus qu'un emplâtre sur une jambe de bois tant que l'on n'aura pas réduit le parc automobile.

  • Ensemble, nous pouvons réduire le nombre de kilomètres parcourus en voiture. L'auto ne pourra s'inscrire dans un scénario durable pour le futur que si nous l'utilisons intelligemment.
  • Par ailleurs, il est essentiel de réduire la voracité de nos véhicules et le nombre de kilomètres parcourus. Sans quoi, la lutte contre les changements climatiques risque de ne pas aboutir. La voiture du futur ne peut être qu'un véhicule économique et léger et dont la puissance reste raisonnable. Des technologies progressistes existent déjà . Les bonnes volontés semblent manquer pour leur mise sur le marché.

Un cadre politique est nécessaire pour mettre ces solutions en place:

  • L'Union européenne sera amenée à prendre, ces deux prochaines années, des décisions permettant de rendre nos voitures plus économiques. La Commission européenne a annoncé une législation contraignante qui devrait réduire drastiquement les émissions moyennes de CO2 dans les prochaines décennies. Des objectifs ambitieux et contraignants devraient forcer l'industrie automobile à prendre ses responsabilités.  Pour Greenpeace, il est essentiel de maintenir l'objectif de 120g CO2/km à l'horizon 2012 comme il est important d'établir un plan avec des objectifs à long terme (il faut tendre vers un minimum de 80 g CO2/km à l'horizon 2020) pour obtenir une réduction régulière des émissions de CO2. Les responsables politiques de notre pays peuvent jouer un rôle déterminant sur ce plan en oeuvrant à la mise en oeuvre de ces mesures contraignantes car l'industrie automobile cherche avant tout à en différer et en à amoindrir l'impact.
  • Le Luxembourg doit prêter plus d'intérêt et consacrer plus d'argent aux vélos et aux transports en commun. Il faut faire en sorte que le paradis fiscal offert aux voitures de société ne soit plus aussi attractif. Il faut financer des infrastructures pour les usagers de la route les plus faibles et améliorer l'offre de transports en commun. En un mot comme en cent, l'époque du 'tout à l'auto' est terminée.