Al Gore et le GIEC en guerre contre les frileux de la lutte contre les changements climatiques

Actualité - octobre 15, 2007
Greenpeace se félicite que le Comité du prix Nobel de la paix ait choisi de braquer les projecteurs sur l'urgence climatique, en décernant cette année le prix Nobel de la paix à l'ancien vice-président américain Al Gore et au panel de l'ONU sur le climat (GIEC) pour leurs efforts visant à accroître les connaissances sur les changements climatiques.

Al Gore

«Ce Prix Nobel sonne comme un pied de nez au pseudo-réalisme du ministre de l'Economie et du commerce extérieur luxembourgeois, Monsieur Jeannot Krecké, qui enferme le Luxembourg dans de mauvais choix énergétiques et reporte sur ses voisins européens les efforts pour lutter contre les changements  climatiques», déclare Paul Delaunois, directeur de Greenpeace Luxembourg.

C'est aussi un message envoyé au gouvernement américain, qui refuse encore aujourd'hui de signer le protocole de Kyoto et qui tente par tous les moyens de torpiller le seul instrument juridique  international contraignant existant à ce jour pour répondre à l'échelle mondiale aux enjeux climatiques…

«C'est une reconnaissance de l'enjeu du défi climatique à un moment clef de notre combat, reprend Paul Delaunois. À quelques semaines de l'ouverture de la conférence de Bali, où  vont démarrer les négociations des suites du protocole de  Kyoto, l'attribution du prix Nobel de la paix à Al Gore et au  GIEC envoie un signal fort à l'ensemble de la communauté internationale».