Actualité - septembre 22, 2005
Le porte conteneur "Maersk Barcelona", battant pavillon des Bahamas est suspecté d'avoir occasionné une importante pollution volontaire au large de côtes bretonnes. L'identification de la pollution est très précise avec 61 km de long sur 100 mètres de large. Un tel "déballastage" constitue un record pour la préfecture maritime de Brest et est considéré comme grave et inadmissible par Greenpeace. Face à la gravité des faits, Greenpeace a donc décidé de se constituer partie civile. Elle a entrepris une telle démarche à de nombreuses reprises devant les tribunaux correctionnels de Paris et de Marseille pour des faits similaires survenus dans la zone économique exclusive et dans la zone de protection écologique.
Un cormoran recouvert du pétrole du Prestige
Greenpeace considère que l'atteinte à l'environnement sera
irréversible. Les "déballastages" qui conduisent à des pollutions
dramatiques ont pour objectif premier de garantir de larges profits
en réduisant les coûts d'entretien. Seule une véritable répression
à l'encontre des contrevenants permettra de stopper les effets
néfastes sur l'environnement marin. Aujourd'hui, les montants des
cautions et des amendes, bien qu'en augmentation au cours des
dernières années restent encore trop faibles pour endiguer le
phénomène.
Greenpeace se félicite de l'efficacité de la préfecture
maritime, qui dispose de moyens opérationnels qui permettent de
caractériser clairement les pollutions et espère que le cas du
"Maersk Barcelona", conduira à une amende record qui permettra
d'établir un nouveau rapport de forces entre armateurs pollueurs et
autorités publiques.