Communiqués de presse - septembre 10, 2008
Pendant que les pays de l’Union Européenne se sont engagés à réformer au cours de la présidence française le processus d’évaluation et d’autorisation des OGM en Europe, la Commission Européenne ignore des arguments scientifiques valables et continue d’approuver des OGM. Tel est le cas du soja transgénique (A2704-12) de BAYER, résistant à un herbicide, autorisé désormais à l’importation pour l’alimentation humaine et animale.
Actuellement l'Union Européenne n'est pas en mesure d'évaluer
les risques pour la santé humaine et pour l'environnement inhérents
aux plantes transgéniques. Même l'autorité de sécurité alimentaire
européenne (EFSA) admet qu'elle n'est pas à même de se prononcer
sur les effets à long terme des OGM.
«En autorisant ce nouveau soja transgénique de BAYER, la
Commission Européenne a encore une fois démontré qu'elle ne se sent
pas concernée par les risques relatifs aux produits OGM et continue
d'ignorer l'opinion de la majorité des Etats Membres de UE. Au lieu
de se plier aux exigences de l'industrie, la Commission Européenne
devrait protéger l'agriculture et les consommateurs européens des
dangers relatifs aux OGM, et notamment de l'introductions d'OGM
dans la chaîne alimentaire!», déclare Maurice Losch, chargé de
campagne OGM chez Greenpeace Luxembourg.
Selon Greenpeace il est important que les Etats membres
continuent de s'opposer clairement à l'introduction d'OGM en
Europe. Dans ce contexte Greenpeace demande au ministre de la santé
Mars Di Bartolomeo d'interdire au Luxembourg les deux maïs
transgéniques de Monsanto MON810 (culture) et MON863
(importation).
Other contacts:
Maurice Losch, chargé de campagne OGM, Greenpeace Luxembourg, gsm: 621 215 024 ou email: .