Communiqués de presse - novembre 15, 2007
De nombreux militants Greenpeace s'étaient donnés rendez-vous ce matin à la cour de cassation pour entendre les conclusions des juges sur le pourvoi en cassation déposé par la fondation Greenpeace Luxembourg et Greenpeace International B.V. Ils ont été déçus.
De nombreux militants Greenpeace s’étaient donnés rendez-vous à la cour de cassation pour entendre les conclusions des juges sur le pourvoi en cassation déposé par la fondation Greenpeace Luxembourg et Greenpeace International B.V.
Les juges n'ont ni suivi le raisonnement des avocats de
Greenpeace, ni celui de l'avocat général. La fondation Greenpeace
Luxembourg et Greenpeace International restent condamnées
co-responsables in solidum de l'association Greenpeace Luxembourg
de l'organisation de la journée d'action menée contre le géant
pétrolier ESSO en 2002.
"Nous sommes vraiment déçus, car ce que nous contestons, ce
n'est pas la responsabilité de Greenpeace a.s.b.l. dans l'action
menée contre E$$O, c'est précisément l'amalgame que les juges
précédents ont fait entre les différentes structures de
Greenpeace", précise Paul Delaunois, directeur de la Fondation
Greenpeace Luxembourg.
Il y a deux structures distinctes au Luxembourg, l'association
Greenpeace Luxembourg, qui est chargée des activités sur le terrain
et la Fondation Greenpeace Luxembourg, reconnue d'utilité publique
et dont l'objet est clairement défini dans les statuts. Il est
limité à la sensibilisation, la recherche et l'information du
public.
La stratégie de la société Esso, attaquée par l'organisation au
niveau international, essaye simplement de se protéger en traînant
Greenpeace en justice et en réclamant de grosses sommes pour
dommage et frais de justice. Le géant pétrolier essaye de surcroît
de discréditer l'organisation de défense de l'environnement en
associant systématiquement les structures de Greenpeace
International, établies aux Pays-Bas, dans ces actions en
justices.
"Nous sommes persuadés que nous aurions rencontrés, aujourd'hui,
beaucoup moins de difficultés pour expliquer au tribunal le mode de
fonctionnement entre les différentes entités de Greenpeace. Ce qui
nous aurait, sans nul doute, permis d'innocenter la Fondation et
Greenpeace International. Nous regrettons que les juges n'aient pas
saisi cette opportunité de rouvrir le procès au regard de
l'évolution de la situation, tant scientifique que politique", a
conclu Paul Delaunois.
Other contacts:
Paul Delaunois; tél: 621493014