Communiqués de presse - février 2, 2007
Lors du Conseil du gouvernement de ce matin, Greenpeace a remis aux ministres de la santé et de l'agriculture une pétition en faveur de l'étiquetage du lait, des oeufs ou encore de la viande OGM. La pétition a collecté au Luxembourg plus de 13 000 signatures. A l'échelle de l'Europe, plus d'un million de consommateurs l'ont signé.
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Greenpeace remet aux ministres de la santé et de l'agriculture une pétition en faveur de l'étiquetage du lait, des oeufs ou encore de la viande OGM. La pétition a collecté au Luxembourg plus de 13 000 signatures. A l'échelle de l'Europe, plus d'un million de consommateurs l'ont signé.
A l'heure actuelle, les aliments provenant d'animaux nourris aux
OGM ne doivent toujours pas être étiquetés. Greenpeace exige que
cette lacune réglementaire soit comblée au plus vite: elle
délivrera donc le million de signatures rassemblées au commissaire
européen en charge de la santé et de la sécurité alimentaire,
Markos Kyprianou, le 5 février prochain à Bruxelles. En attendant,
Greenpeace demande également aux ministres luxembourgeois Di
Bartolomeo et Boden de soutenir activement la mise en place de
règles d'étiquetage adéquates au niveau européen.
Les normes européennes actuelles imposent uniquement
l'étiquetage des aliments contenant, ou ayant été fabriqués avec
l'aide d'ingrédients et d'additifs issus de plantes transgéniques.
Alors que ceux-ci n'existent pratiquement plus en supermarché, les
OGM pénètrent pourtant toujours la chaîne alimentaire: chaque année
20 millions de tonnes de soja et de maïs transgéniques sont
importées en Europe et atterrissent à 94% dans les mangeoires de
nos poules, cochons et vaches.
"A près de 83%, les consommateurs du Luxembourg ne veulent pas
de lait, de viande ou d'oeufs provenant d'animaux nourris aux OGM
et ils sont plus de 89% à exiger l'étiquetage de ce type de
produits" (1), énonce Anne Thomas de Greenpeace Luxembourg. "Devant
de tels chiffres et face au succès de la pétition en faveur de
l'étiquetage, il ne reste à nos ministres pas d'autre choix, s'ils
ne veulent pas décevoir, que de s'engager fermement afin que ce
dossier ne passe pas aux oubliettes à Bruxelles".
L'étiquetage des produits issus d'animaux est non seulement
essentiel pour le respect de la liberté de choix du consommateur,
mais représente également une condition nécessaire à l'arrêt de
toute utilisation d'OGM ou leurs dérivés dans les rations animales.
"Sans étiquetage spécifique, chaque oeuf ressemble à un autre oeuf
en supermarché... donc les consommateurs qui, à l'origine, ont fait
le choix du non OGM, se retrouvent obligés d'acheter des aliments
pouvant être issus d'animaux nourris aux OGM et ainsi favoriser la
culture des plantes transgéniques au niveau mondial," explique Anne
Thomas. "L'Europe doit enfin écouter ses citoyens et consommateurs
(2) et agir en leur faveur. Nous espérons que le Luxembourg y
contribuera de manière forte".
Other contacts:
Anne Thomas, Greenpeace Luxembourg, 621 19 46 21 (gsm)
Notes:
(1) Résultats d'une enquête menée au Luxembourg pour Greenpeace par TNS ILRES en octobre 2005. Disponible sous: http://www.greenpeace.org/luxembourg/press/reports/sondage-ogm-octobre-2005
(2) La pétition européenne de Greenpeace se base sur l'article 47 du projet de Constitution européenne (octobre 2004) qui préconise plus de participation active ("démocratie participative") du citoyen européen à l'établissement des règles le gouvernant.