Communiqués de presse - octobre 17, 2008
Ce matin, en marge du Conseil de gouvernement, des miitants de Greenpeace Luxembourg ont remis au ministre de l’Environnement, Monsieur Lucien Lux, 26 boîtes d’un médicament anti-OGM du nom d’«AntiBiotech» et ont demandé au Ministre de les transmettre lundi prochain à ses collègues européens lors du Conseil européen des ministres de l’Environnement où seront prises des décisions de principe sur la future politique de l’UE en matière d’OGM. Greenpeace demande à Lucien Lux de convaincre ses collègues européens d’une politique anti-OGM stricte au niveau de l’UE.Regarder la vidéo
Les "docteurs" de Greenpeace se préparent pour remettre au ministre de l’Environnement, Monsieur Lucien Lux, 26 boîtes d’un "médicament" anti-OGM.
En fait «AntiBiotech» est un médicament symbolique sensé
immuniser les décideurs politiques contre l'influence des lobbies
pro OGM. Les boîtes contiennent du chocolat au miel, bio et
«fair-trade». C'est tout un symbole: Avec l'arrivée des OGM un tel
produit de qualité n'existera plus. Les OGM sont synonymes de
contaminations des milieux naturels et des populations d'abeilles.
Ils mettent en péril l'agriculture biologique et conventionnelle
travaillant sans OGM et ils sont responsables de déséquilibres
sociaux dramatiques dans les pays du Sud.
La procédure d'évaluation et d'autorisation des OGM actuellement
en vigueur au niveau européen présente des déficits importants.
L'EFSA (autorité de sécurité alimentaire européenne), la seule
instance à donner son avis dans la procédure d'évaluation et
d'autorisation d'un OGM au sein de l'UE, n'est pas en mesure de
formuler un avis conforme à la législation européenne qui prévoit
que des effets sur le long terme, ainsi que les effets
socio-économiques des OGM soient pris en compte. Ainsi, les effets
des OGM à long terme sur la biodiversité et la santé humaine, des
avis scientifiques indépendants et les arguments de certains Etats
membres ne sont actuellement pas pris en compte par L'EFSA. Encore
récemment l'EFSA a reconnu elle-même son incapacité à évaluer les
risques des OGM. «Greenpeace Luxembourg demande au ministre de
l'Environnement Luxembourgeois de s'engager pour que toute nouvelle
autorisation relative à un OGM soit suspendue jusqu'à ce que l'EFSA
respecte le droit européen et soit en mesure d'évaluer les effets
long terme des OGM. De plus les Etats membres et les autorités
locales devraient avoir le droit de créer des zones sans OGM,
surtout si des espèces ou des espaces naturels locaux, des
pratiques agricoles ou des structures socio-économiques sont
concernées ou menacées au niveau local, régional ou national»,
déclare Maurice Losch, chargé de campagne OGM de Greenpeace
Luxembourg.
Par ailleurs, au sujet de la mise en place d'un taux de
contamination par les OGM toléré dans les semences, Greenpeace
recommande la plus grande précaution. Même l'autorisation d'une
contamination minimale des semences engendrerait une contamination
incontrôlable de nos champs. «Greenpeace Luxembourg demande à
Lucien Lux de convaincre ses collègues européens qu'une politique
de la tolérance zéro, donc de zéro contamination des semences, est
absolument nécessaire pour protéger l'agriculture biologique et
conventionnelle travaillant sans OGM au Luxembourg et en Europe»,
conclut Maurice Losch.
Other contacts:
Maurice Losch, Chargé de campagne OGM: , tel.: 621 215 024