Communiqués de presse - avril 3, 2008
Greenpeace appelle les consommateurs du Luxembourg à soutenir Stavros DIMAS, le Commissaire en charge de l'environnement. En octobre 2007, le Commissaire DIMAS a proposé, pour la première fois dans l'histoire de la Commission européenne, de rejeter la demande d'autorisation à la culture de deux variétés de maïs transgéniques.
Cette démarche est basée sur des faits scientifiques nouveaux
qui prouvent que ces maïs, qui génèrent des pesticides, posent de
sérieux risques environnementaux et causent plus de dégâts
qu'initialement supposés.
Malgré les évidences scientifiques présentées par Monsieur Dimas
et malgré l'opposition d'une majorité des consommateurs et des
Etats membres de l'Union européenne (1), plusieurs Commissaires
très pro-OGM essaient de bloquer et d'isoler Monsieur Dimas, car
ils aimeraient voir ces OGM autorisés à la culture en Europe. Si
ces OGM étaient autorisés, ce serait la première autorisation à la
culture en Europe depuis 1998 (lorsque le maïs transgénique MON 810
a été autorisé).
«Pour réussir à bloquer l'autorisation de nouveaux OGM en
Europe, le Commissaire en charge de l'environnement, Monsieur
Stavros DIMAS a besoin du support des consommateurs des pays de
l'Union européenne. Envoyez à Monsieur DIMAS une carte postale avec
une image qui représente quelque chose de très important dans votre
vie p.ex. vos enfants, vos amis, votre famille, la nature… et
écrivez lui qu'il est important pour vous qu'il continue à se
battre pour une Europe sans OGM, pour un monde où la vie, la nature
sont respectées et la biodiversité préservée pour les générations
futures», a déclaré Maurice Losch, responsable de la campagne OGM
auprès de Greenpeace Luxembourg.
Adresse pour l'envoi de la carte postale:
M. Stavros Dimas
Commissaire pour l'Environnement
Commission Européenne
Rue de la Loi 200
B-1040 Bruxelles / Belgique
Other contacts:
Maurice Losch, responsable de la campagne OGM, tél.: 621 215 024 ou email: 
Notes:
(1) En 2005 lors d'un sondage de TNS-ILRES 83% des consommateurs du Luxembourg ont précisé qu'ils préféraient manger «sans OGM».