New York – Plus de 190 pays se sont réunis aux Nations Unies pour négocier un traité mondial historique sur la haute mer [1] qui pourrait contribuer à protéger au moins 30 % des océans d’ici 2030. Comme le troisième cycle de négociations de l’ONU est sur le point de se terminer sans le moindre engagement sérieux de la plupart des pays, Sandra Schoettner, de la campagne Protégeons les océans de Greenpeace, a déclaré :

« Il est très décevant de constater que le rythme et l’ambition de cette rencontre ne correspondent pas au niveau d’urgence requis pour sauver les océans et protéger notre planète face à l’urgence climatique et à la perte massive de biodiversité auxquelles nous sommes confronté·es. Le manque de volonté politique en faveur d’un résultat progressif de ces négociations est alarmant : certains pays continuent de favoriser l’exploitation plutôt que la protection. Le statu quo ne sauvera pas nos océans, pas plus que l’humanité d’ailleurs.

C’est pourquoi il est très frustrant de voir des membres de l’ONU comme l’Union européenne proposer des solutions insuffisantes qui n’apporte pas de réel changement pour les océans. En outre, nous espérons que la Chine, qui accueillera la CoP15 de la CDB, démontre une plus grande volonté de se positionner à l’avant-garde de la protection de la biodiversité. Nous nous attendons également à ce qu’un pays maritime comme la Norvège fasse preuve de leadership dans ce processus et sommes déçus de voir sa délégation faire pression pour un traité gérant la haute mer de la même manière que celle qui a mené les océans au bord de l’effondrement.

Maintenant, les enjeux de la phase finale des négociations sont encore plus importants. En 2020, les dirigeants mondiaux devront élaborer un traité mondial sur la haute mer qui permettra la création de sanctuaires océaniques entièrement protégés dans les eaux internationales. Afin de saisir cette occasion historique de protéger les océans pour les générations futures, Greenpeace exhorte les responsables politiques à s’engager en faveur d’un traité mondial ambitieux pour les océans afin que les délégations présentes dans la salle des négociations aient le mandat clair de préconiser le progrès plutôt que de gérer la défaite. La solution est à notre portée, il ne nous manque plus maintenant que la volonté politique de donner une chance aux océans et aux personnes qui en dépendent pour leur survie. »

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Photos et vidéos :

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Notes :

[1] Pour plus d’informations, voir : Briefing détaillé des politiques (en anglais, version française disponible en matinée du 30 août).

Javier Bardem s’est adressé aux dirigeants mondiaux lors de la conférence de l’ONU pour appeler à l’adoption d’un traité mondial ambitieux pour les océans.

Expédition de l’arctique à l’Antarctique : Greenpeace navigue d’un pôle à l’autre, effectuant des recherches et des enquêtes pour mettre en lumière les menaces auxquelles font face les océans et faire campagne en faveur d’un traité mondial sur les océans couvrant toutes les mers situées en dehors des eaux nationales. Carte de l’itinéraire de l’Esperanza de l’Arctique à l’Antarctique. Voir les contacts ci-dessous pour les demandes sur l’expédition, y compris pour les médias intéressés à se rendre à bord du navire.

Sandra Schoettner est chargée de campagne Océans à Greenpeace Allemagne

 

Pour plus d’information, veuillez contacter :

Laura Darche, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada
[email protected]; +1 (438) 407-036

Julia Zanolli, responsable médias pour la campagne mondiale Protégeons les océans, Greenpeace UK 

[email protected]; +44 07971 769107