MONTRÉAL –  Suite à la publication du budget 2021 et le programme décennal d’immobilisations 2021-2030 de la Ville de Montréal, Greenpeace salue l’administration Plante qui poursuit sur sa lancée et promeut la transition écologique et une relance juste, et ce, malgré la contrainte de présenter un budget équilibré en pleine pandémie. Le budget que présente aujourd’hui la Ville de Montréal est un testament qu’une relance juste et verte est non seulement possible mais une occasion à saisir. 

Sur les milieux naturels, Olivier Kölmel, chargé de la campagne Nature & Alimentation chez Greenpeace Canada, précise: « Mon coup de cœur est que Montréal entamera un “premier corridor vert”, approche des plus économe, qui facilite la circulation de la faune, et permet un plus grand habitat favorable à la biodiversité. Il reste toutefois des opportunités à saisir qui ne paraissent pas au budget: l’investissement dans la restauration d’écosystèmes afin d’augmenter le pourcentage d’espaces verts et adresser la sécurité alimentaire avec un meilleur accès à la terre, aux outils et aux ressources pour produire les aliments nutritifs dont les communautés ont besoin.»

Sur la lutte contre les changements climatiques, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie pour Greenpeace Canada ajoute: « Nous saluons la volonté de la ville d’accélérer la lutte climatique et d’améliorer la mobilité en étendant le Réseau express vélo et le réseau cyclable et en priorisant les transports collectifs. Au-delà de ce budget, c’est le plan climatique que la ville doit encore publier qui déterminera si ses actions seront à la hauteur de l’urgence climatique et si elles permettent de respecter son engagement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 ».

Sur les matières résiduelles,  Agnès Le Rouzic, chargée de campagne Océans et Plastique pour Greenpeace Canada explique:  « L’augmentation annoncée de la capacité de compostage des matières organiques de la ville de Montréal est une très bonne nouvelle pour le climat qui permettra de dévier ces déchets valorisables des sites d’enfouissement. Quant aux déchets non-organiques, la ville doit maintenant s’atteler à faciliter le développement d’une culture du réutilisable et du réemploi à Montréal, particulièrement dans un contexte de pandémie qui a vu exploser la consommation de produits jetables et la pollution plastique ».

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