(OTTAWA) — En réponse au dépôt du Plan de réduction des émissions pour 2030 par le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault, Patrick Bonin, Responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, a déclaré:

« Les récentes catastrophes alimentées par la crise climatique et le conflit actuel en Europe ont démontré une fois de plus l’urgence d’un plan qui accélère la transition vers l’abandon des combustibles fossiles. Pour la première fois, un plan climatique canadien prévoit que le secteur pétrolier et gazier réduise significativement ses émissions. Toutefois, les exigences envers l’industrie pétrolière et gazière sont insuffisantes et le plan est trop axé sur le financement public de solutions technologiques risquées plutôt que sur la transition vers les énergies propres. Après trois décennies de lobbying par l’industrie pétrolière qui a mis en échec les plans climatiques précédents, il est essentiel d’augmenter la pression sur les politiciens pour s’assurer qu’ils forcent enfin l’industrie à faire sa juste part. »

Greenpeace et de nombreuses organisations demandent que le Canada fasse sa juste part de l’effort mondial qui est requis pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C. Les groupes de la société civile ont déterminé que la juste part du Canada comprend la réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 60 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, en vue de décarboniser complètement l’économie canadienne pour atteindre des émissions nationales nettes de GES nulles le plus tôt possible avant 2050. Dans cette optique, l’objectif actuel de réduction des émissions du Canada de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 n’est pas assez ambitieux et doit être revu.

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