29 mars, Genève, Suisse – La réunion préliminaire de Genève pour la COP15 de la Convention sur la diversité biologique se termine sans qu’aucune des questions clés n’ait été résolue – le financement, la mise en œuvre ou les objectifs clés, notamment la protection d’au moins 30 % des terres et des mers d’ici 2030, et les droits des peuples autochtones et des communautés locales. 

Li Shuo, conseiller politique principal de Greenpeace pour l’Asie de l’Est, a déclaré : 

« La session de Genève laisse la COP15 sur un terrain instable. Avec si peu de temps avant Kunming, les parties ont finalement mis la clé sous la porte. Ce processus a été jusqu’à présent mal conçu et décevant. Avant Kunming, nous avons besoin d’un travail intersessionnel sérieux pour faire avancer des questions telles que la mise en œuvre et le financement. »

« Avec autant de questions en suspens, le temps ne joue pas en faveur de la Chine. En tant que présidente de la COP15, la Chine devrait élaborer un plan d’urgence afin de présenter un paquet complexe, de qualité et ambitieux. »

An Lambrechts, stratège principale de la campagne sur la biodiversité de Greenpeace International, a déclaré :

« Ce dont nous avons désespérément besoin à l’approche de la COP15, c’est d’ambition et d’un cadre de mise en œuvre solide. Le temps des distractions est révolu. Faire marche arrière sur les objectifs d’Aichi 2010 est inacceptable. Ne pas se mettre d’accord sur des mécanismes qui garantissent la mise en œuvre est inexcusable. Protéger au moins 30% des mers et des terres dans le monde est un minimum et cela ne peut se faire sans que les peuples autochtones, les communautés locales et les droits fonciers ne soient au premier plan. »

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