Banquise arctique : nouveau signal d’alarme
Aujourd’hui, les scientifiques tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les conséquences de la dégradation du climat : l’étendue minimale de la glace de mer arctique vient d’atteindre son deuxième niveau le plus bas depuis les premières mesures prises par satellite en 1979.
La fonte de l’Arctique est un rappel puissant des efforts à engager pour la protection des océans. Elle est le signal que les océans et toutes les espèces étonnantes qui y vivent ont plus que jamais besoin de notre aide pour exiger des gouvernements qu’ils protègent au moins 30 % des océans du monde d’ici 2030.
Cet engagement, nous ne pouvons l’attendre indéfiniment, car l’Arctique pourrait être libéré de la glace de mer estivale d’ici 2035, ouvrant ainsi le chemin au développement industriel et à de nouvelles voies maritimes dans l’une des régions les plus préservées de la planète.
Des océans vivants et en santé stockent et maintiennent le carbone hors de l’atmosphère, et la création d’un réseau de sanctuaires océaniques couvrant au minimum 30% des océans permettrait aux écosystèmes marins de renforcer leur résilience pour mieux résister à la rapidité des changements climatiques.
Les scientifiques ont d’ailleurs identifié l’Arctique comme l’une des zones prioritaires à protéger en raison de son importance vitale pour le climat mondial.
C’est la raison pour laquelle les dirigeant·es du monde entier doivent s’engager à protéger les océans lors du prochain sommet des Nations unies sur la biodiversité. Pour leur montrer ce qui est en jeu et témoigner de la situation au plus près, un équipage de militants, d’activistes et de scientifiques se trouve en ce moment même dans l’Arctique à bord de notre navire Arctic Sunrise.
Le déclin de nos océans et la crise climatique touchent de plein fouet les populations du Sud et les personnes les plus marginalisées de nos sociétés. Nous savons qu’en plus de leur rôle dans la régulation du climat, des océans en bonne santé sont une source importante de nourriture locale pour de nombreuses communautés côtières. C’est la raison pour laquelle nous devons nous assurer que les politicien·nes écoutent leur voix et celle de millions de personnes qui réclament une action immédiate pour protéger notre planète bleue.
Notre mouvement pour la protection des océans est déjà fort du soutien de plus de 3 millions de personnes à travers le monde. Il n’attend plus que vous. Vous joindrez-vous à nous?
Les océans produisent la moitié de l’oxygène que nous respirons, de la nourriture pour un milliard de personnes, et un refuge pour certaines des espèces sauvages les plus spectaculaires de la Terre. Mais les impacts du changement climatique, la pollution et les industries destructrices signifient qu’ils sont plus en danger que jamais.