Le 30 octobre, huit militant·e·s et un porte-parole de Greenpeace France seront jugé·e·s en appel à Metz. En première instance, deux d’entre eux ont été condamnés à de la prison ferme, les autres à cinq mois avec sursis. Leur crime ? Avoir dénoncé le risque nucléaire en allumant un feu d’artifice dans la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle. Ils et elles l’ont fait pour nous : leur place n’est pas en prison. Soyons à leur côté !

 

RDV le 30 octobre 2019 à partir de midi et tout au long de l’après midi devant la Cour d’appel de Metz, 3 Rue Haute Pierre

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Octobre 2017, des militant·e·s de Greenpeace s’introduisent dans la centrale nucléaire de Cattenom et déclenchent un feu d’artifice au pied de la piscine d’entreposage de combustibles radioactifs. Cette action non violente a permis de démontrer les failles de sécurité dans cette centrale située à une trentaine de kilomètres de Metz.

Pour avoir lancé l’alerte, huit militant·e·s et un salarié ont été condamné·e·s dont deux à de la prison ferme le 27 février 2018. C’est la première fois dans l’histoire de Greenpeace France.

Ces lourdes sanctions ne sont pas acceptables ! Leur action s’est faite au nom de l’intérêt général, pour dénoncer l’irresponsabilité d’EDF. Ils et elles l’ont fait pour nous !

Les 9 de Cattenom ont décidé de faire appel de la décision : leur procès se tiendra à Metz le 30 octobre prochain.

Alors que la répression sévit à Bure et ailleurs à l’encontre du mouvement climat, Greenpeace lance un appel à se mobiliser lors de l’audience pour soutenir les militante·s écologistes et rappeler que leur place n’est pas en prison.

Face au risque nucléaire ou à l’urgence climatique, on ne se taira pas.

Nous avons besoin de montrer au gouvernement que la désobéissance civile ne doit pas être réprimée quand c’est l’intérêt général qui est défendu. Notre présence à toutes et tous est indispensable !

Nous publierons sur cette page au fil du mois d’octobre d’autres infos sur la mobilisation en faveur des 9 de Cattenom et de toutes celles et ceux qui sont victimes de la répression pour avoir agi au nom de l’intérêt général.

Source : Greenpeace France