Tous les pays d’origine potentielle du bois font partie du Bassin du Congo, une région où l’exploitation forestière illégale est un problème très répandu. Le secteur forestier dans la région est en proie à la corruption généralisée, un manque de transparence et un manque de contrôle et d’application de la loi sur le terrain. Des quantités importantes de bois illégal sont ainsi toujours exportées vers les marchés internationaux chaque année.
Le règlement sur le bois de l’Union européenne (RBUE) interdit la mise sur le marché européen de tout bois illégal ou produits dérivés, et exige que les opérateurs fassent preuve de diligence raisonnée pour prévenir la contamination de leur chaîne d’approvisionnement. Pourtant la France et l’Espagne ont été à la traîne pour la mise en application de cette loi, et les autorités n’ont jusqu’à lors par réussi à procéder à des contrôles suffisants et efficaces.
Greenpeace exhorte les deux pays à prendre des mesures immédiates, à saisir le bois et à déterminer si les opérateurs concernés ont agi en conformité avec leurs obligations au titre du RBUE. Dans le cas de non-conformité avec le Règlement sur le bois, des sanctions devraient être imposées.
Greenpeace demande également au gouvernement gabonais de lancer immédiatement une enquête et de donner aux autorités espagnoles et françaises un accès complet à tous les documents nécessaires pour enquêter sur cette affaire.
Contacts:
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