Les baleines ont pris une belle revanche hier sur TransCanada dont le bateau a foncé sur ces mammifères marins dès le premier jour de travaux à Cacouna. En effet, notre observateur Mikael Rioux était présent à Cacouna pour surveiller les forages de TransCanada et a été témoin de tout un spectacle. Visiblement exaspérés par TransCanada qui souhaite implanter un port pétrolier dans leur habitat, les petits rorquals sont montés au front et ont littéralement bloqué les travaux de TransCanada pendant tout l’après-midi hier. Belle manière de défendre leur territoire et aider leurs comparses bélugas…

Photo: Petit rorqual dans la zone des travaux et près des barges de TransCanada, crédit: Greenpeace/Mikael Rioux.

Pour forcer l’arrêt des travaux, les petits rorquals ont effectué plus d’une centaine de sorties de l’eau dans la zone de forage.

 Des bélugas également présents à Cacouna

Au moins deux bélugas, une espèce menacée de disparition, ont également été repérés à proximité de la zone des travaux. Tout ceci démontre encore une fois le non-sens de vouloir implanter un port pétrolier à Cacouna, dans la pouponnière des bélugas, simplement pour permettre aux pétrolières de faire plus de profits et d’exporter le pétrole sale des sables bitumineux partout dans le monde.

Photo: Bélugas à coté de la bouée délimitant la zone des travaux à Cacouna, crédit: Greenpeace/Mikael Rioux.

TransCanada menace encore les baleines avec son bateau

Pire encore, les travailleurs de TransCanada ont encore une fois agi de manière irresponsable envers les mammifères marins dont la présence était on ne peut plus évidente. Ainsi, malgré le fait que les travailleurs aient été forcés d’arrêter leurs travaux tout l’après-midi, ces derniers n’ont pas jugé bon de prendre les précautions minimales pour éviter de perturber les cétacés en fin de journée. Notre observateur a en effet constaté que le zodiac qui raccompagnait les travailleurs au port en fin de journée se déplaçait sur l’eau à une vitesse élevée. Sa vitesse était clairement trop élevée considérant la présence des baleines dans ce secteur. Comme de fait, un petit rorqual est sorti de l’eau à proximité du zodiac et nous avons même capté ce moment sur pellicule.

Photo: Zodiac à vitesse élevé à proximité d’un petit rorqual (à gauche), crédit: Greenpeace/Mikael Rioux.

Nous devons rester vigilants face à des pétrolières irresponsables et des gouvernements complices et complaisants. Aidez-nous à poursuivre notre travail pour sauver les bélugas et soutenez la lutte juridique.

 Ce que vous pouvez également faire :

Déjà plus de 40 000 personnes ont demandé à l’Office national de l’énergie (ONÉ) de considérer les craintes des communautés et des experts climatiques dans son évaluation du pipeline Énergie Est.

Joignez-vous à nous pour demander à l’ONÉ d’évaluer le projet de pipeline Énergie Est sur des bases scientifiques crédibles.

 

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