La semaine passée le gouvernement du Québec donnait son autorisation à la compagnie de pipeline TransCanada pour qu’elle puisse faire des forages dans le Saint-Laurent à Cacouna. Ces travaux auront lieu en plein cœur de la pouponnière des bélugas, une espèce menacée, et ce, au moment où les femelles et les bébés fréquentent l’endroit. Les scientifiques indépendants sont pourtant clairs : « on risque de sacrifier le succès reproducteur de l’espèce ou la survie des jeunes». Tout ça dans le but de construire un port pétrolier à Cacouna pour exporter le pétrole sale des sables bitumineux un peu partout sur la planète.
Les groupes s’adressent aux tribunaux pour bloquer TransCanada
Face à l’irresponsabilité de nos gouvernements des organisations environnementales ont décidé de s’en remettre aux tribunaux pour stopper les travaux de TransCanada.
Faites un don et aidez-nous à soutenir le recours légal et à sauver les bélugas
Image: NRDC
Le Centre Québécois du droit de l’environnement (CQDE) la Fondation David Suzuki, Nature Québec, et la Société pour la Nature et les Parcs du Canada (SNAP) ont aujourd’hui déposé une requête en injonction à la Cour supérieure du Québec. Ils sont appuyé financièrement par Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada). Nous avons toutefois besoin de votre appui pour sauver les bélugas.
Faites un don et aidez-nous à soutenir le CQDE et à sauver les bélugas …
Vous pouvez aussi nous aider à Stopper le projet Énergie Est de TransCanada en exigeant que l’Office national de l’énergie, l’organisme fédéral chargé d’évaluer le projet Énergie Est, évalue adéquatement le projet. SIGNEZ ici.
Pas d’avis scientifiques au sujet des bélugas
Les activités associées aux levés et forages prévus par la compagnie risquent sérieusement, que ce soit par l’impact du bruit ou des interférences directes ou par l’occupation de l’aire de haute résidence qu’est Cacouna, de nuire à la population des bélugas du Saint-Laurent. Elles auront pour effet de tenir des femelles et bébés à l’écart de certaines ressources alimentaires à un moment critique de leur cycle annuel. Ni le gouvernement fédéral, ni le provincial n’ont présenté d’avis scientifiques pour justifier leur décision qui semble totalement irresponsable. C’est peu surprenant de la part du gouvernement Harper (qui est passé maître dans l’art de dérouler le tapis pour les pétrolières aux dépens des communautés et de l’environnement) et grandement inquiétant pour ce qui est de l’orientation qu’est en train de prendre le gouvernement Couillard.
Québec se fait dicter son agenda par les pétrolières
Autre dimension très préoccupante à ce dossier : le gouvernement Couillard autorise à son tour TransCanada à avancer les travaux liés au projet de pipeline de sables bitumineux Énergie Est et à son port pétrolier à Cacouna, et ce, avant même qu’il n’est évalué les impacts cumulatifs du projet. Ainsi, le ministre de l’Environnement du Québec s’est empressé de permettre à TransCanada de perturber l’habitat des bélugas et d’avancer ses travaux alors qu’il n’y a aucune urgence qui le justifie. Le ministre ne semble pas autant pressé de tenir sa promesse de mandater le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour qu’il évalue le projet… Cela fait pourtant plusieurs mois qu’une panoplie de groupes et municipalités en ont fait la demande. À titre de comparaison, l’Ontario a commencé à évaluer le projet de pipeline Énergie Est en novembre 2013!
Il semble de plus en plus clair que nos gouvernement sont aveuglés par le pétrole bitumineux.
Préparez-vous à vous mobiliser!!!
Pour en savoir plus sur le projet d’oléoduc d’énergie Est : ici