9 mars 2018 (Montréal) – En réponse à l’annonce hier du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui prétend  que les coûts pour restaurer l’habitat des derniers caribous de Val-d’Or sont trop élevés pour sauver cette population de l’extinction et qu’elle est donc condamnée à disparaître, Olivier Kolmel, chargé de la campagne forêt chez Greenpeace Canada, a déclaré:

« C’est une triste journée pour le Québec. D’abord le gouvernement Couillard a voulu mettre les caribous de Val d’Or dans un zoo et maintenant les abandonne à leur sort: leur disparition de la forêt d’ici quelques années. Le gouvernement du Québec n’assume pas ses responsabilités et ne respecte pas son devoir de protéger cette espèce en péril. Voici ce qui arrive quand le gouvernement ne prend pas sérieusement les recommandations des scientifiques ou des Premières Nations sur la conservation. On en vient à se demander si les autres caribous au Québec, comme ceux de la Vallée du Broadback, connaîtront le même sort. »

Rappelons que le gouvernement Couillard n’a pas réussi à respecter le délai de cinq ans imposé en vertu de la loi fédérale sur les espèces en péril pour mettre en place un plan de conservation du caribou forestier. Ce dernier est en situation précaire d’un bout à l’autre du pays depuis plus de 15 ans. Plusieurs scientifiques, entreprises, groupes environnementaux et communautés autochtones ont déjà appelé les autorités à passer à l’action. Greenpeace a lancé une pétition pour demander aux gouvernements provinciaux de tenir leurs promesses de protéger le caribou forestier, la forêt boréale, et de respecter les droits des autochtones.

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Pour d’autres informations:

Marie Moucarry, Conseillère en communications, Greenpeace Canada, 438-993-6127, [email protected] (campagne Forêt)