Mission accomplie!!
Après plus de deux décennies de mobilisation, nous avons remporté une victoire historique pour la planète : la ratification officielle du traité mondial sur les océans des Nations Unies. Entrant en vigueur en janvier 2026, cet accord historique ouvre la voie à la création du tout premier réseau mondial de sanctuaires en eaux internationales.
Et c’est grâce à des millions de personnes comme vous, qui ont fait entendre leur voix pour défendre les océans.

Pourquoi est-ce important?
À l’heure actuelle, seul 1 % de la haute mer, c’est à dire les zones océaniques situées au-delà des eaux nationales, est protégé complètement ou partiellement. Ces vastes étendues abritent des baleines, des tortues marines et d’innombrables espèces que nous commençons à peine à découvrir. Cette biodiversité est vulnérable aux industries destructives, comme la pêche, le forage pétrolier et l’exploitation minière des grands fonds marins.
Justement, ce traité mondial sur les océans change tout. Pour la première fois, les gouvernements disposent d’un cadre juridique pour protéger de vastes étendues en eaux internationales. La création de sanctuaires permettra aux écosystèmes de se rétablir, à la biodiversité de s’épanouir, et aux populations côtières de compter sur leurs moyens de subsistance traditionnels en toute sécurité et d’envisager l’avenir sereinement. Pendant des années, les scientifiques nous ont dit que protéger 30 % des océans d’ici 2030 était crucial pour endiguer la perte de biodiversité et répondre à la crise climatique. Ce traité y contribuera.
Toutes les bonnes choses prennent du temps!
Voilà près de 20 ans que nous travaillons à ce moment. Greenpeace, avec l’appui de la communauté scientifique, demande la création de ce traité depuis 2005. Nus avons fait équipe avec des activistes, des leaders autochtones, des scientifiques, le milieu de la pêche, des millions d’adeptes des océans à travers le monde et même des entreprises opérant en milieu marin pour exiger des mesures de protection.
Nous avons parcouru les océans de la planète, de l’Arctique aux Galapagos, pour convaincre la communauté internationale de l’importance capitale de ce traité. Nous avons documenté la pollution plastique, la surpêche industrielle, la chasse commerciale à la baleine, mais aussi l’incroyable beauté de la vie qui peuple ces étendues sous-marines. Les images, récits et preuves scientifiques que nous avons recueillis grâce à nos allié·es ont contribué à faire avancer ce mouvement. Et chaque pétition que vous avez signée, chaque manifestation à laquelle vous avez participé, chaque message envoyé aux responsables politiques et aux multinationales du monde entier ont contribué à donner l’élan dont nous avions besoin. Cette victoire découle de nos efforts conjugués.
Le pouvoir populaire nous a aidé·es à faire pression sur les gouvernements pour établir un cadre essentiel à la protection des écosystèmes marins fragiles et pour soutenir les millions de personnes dont la vie dépend de la santé des océans. Ensemble, redonnons toute leur vitalité aux océans.

Quelles sont les prochaines étapes?
Le traité entrera officiellement en vigueur en janvier et donnera lieu à la toute première COP (Conférence des parties de l’ONU) sur les océans en 2026. C’est à ce moment-là que les gouvernements commenceront à proposer de nouveaux sanctuaires en haute mer et à les faire adopter.
Mais le travail est loin d’être terminé. Pour atteindre l’objectif 30 x 30 – protéger 30 % des océans d’ici 2030 – les pays signataires doivent transformer plus de 12 millions de kilomètres carrés d’océan en sanctuaires chaque année pour les cinq ans à venir. La tâche est colossale et le temps est compté.
Mais n’ayez aucune crainte : Greenpeace sera présente à chacune des étapes. Nous ferons pression pour que les gouvernements tiennent leurs promesses, exposerons les industries destructrices et travaillerons aux côtés des communautés autochtones et des populations locales pour garantir des mesures de protection solides, équitables et efficaces.
Bien que le travail soit loin d’être terminé, nous continuerons de nous mobiliser, gonflé·es à bloc par cette victoire extraordinaire que nous avons obtenue ensemble! Une fois encore, nous avons démontré que l’union fait la force, par-delà les frontières et les générations, et qu’ensemble, nous pouvons déplacer des montagnes – ou, dans le cas présent, protéger les océans.