Dites non au plan de sauvetage de Kinder Morgan

Le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain désigne la construction d’un nouveau pipeline de 1 150 km reliant l’Alberta au littoral de la Colombie-Britannique, en parallèle d’un pipeline en fonction depuis 60 ans. Le nouvel oléoduc permettrait de pratiquement tripler la quantité de pétrole des sables bitumineux acheminée jusqu’à la côte ouest, et multiplierait par sept le nombre de navires pétroliers sur la côte Pacifique. Ce projet permettrait une développement considérable de l’extraction des sables bitumineux. Des dizaines de communautés autochtones s’opposent au projet en raison de leurs préoccupations concernant les risques de déversement, les menaces à leur économie et les atteintes à leur mode de vie et à leur culture traditionnelle. L’exportation du pétrole acheminé par ce nouvel oléoduc nécessiterait la présence de 400 navires pétroliers par an dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique. Un déversement de ce pétrole lourd et hautement toxique dans ces eaux causerait des dégâts permanents aux localités côtières et aux espèces sauvages, y compris les populations d’épaulards et de saumons. En terme d’impacts économique, 98 000 emplois à Vancouver et 320 000 emplois en C.-B. ont des activités liées à l’océan. Un déversement majeur compromettrait 43% pour cent de ces emplois.