TORONTO – Aujourd’hui, les pourparlers sur le traité mondial sur les plastiques ont officiellement commencé pour décider du sort de la pollution plastique dans le monde. Dans le cadre de ces négociations, qui auront lieu du 5 au 14 août, les délégations de 179 pays se réuniront à Genève, en Suisse, aux côtés de plus de 1 900 observateur·rices, dont le réseau mondial Greenpeace. Nous sommes sur place pour appeler les gouvernements à se mettre d’accord sur un traité qui réduise la production de plastique d’au moins 75 % d’ici 2040 afin de protéger le climat, l’environnement et la santé de la population.

Le traité mondial sur les plastiques est une proposition d’accord international visant à réduire la pollution par le plastique. En 2022, les États membres des Nations Unies ont adopté une résolution visant à élaborer un instrument juridiquement contraignant pour lutter contre le problème croissant de la pollution plastique. Depuis lors, le Comité international de négociation (CIN) s’est réuni pour discuter des modalités de ce traité. La CIN-5.2, la deuxième partie de la cinquième session qui s’ouvre aujourd’hui, devrait marquer la fin des négociations en vue de finaliser un traité solide.

Après avoir accueilli la quatrième session des négociations en 2024, le Canada a aujourd’hui la responsabilité supplémentaire de faire avancer les discussions et de stimuler l’ambition des autres parties présentes. À la fin de la première partie de la cinquième session (CIN-5.1), le Canada était l’un des 85 pays signataires de la déclaration Stand Up for Ambition, un texte appelant à un traité mondial robuste et juridiquement contraignant qui réduise la production de plastique, élimine progressivement les produits chimiques nocifs et garantisse un mécanisme de financement équitable.

Le 29 juillet, Greenpeace Canada a inauguré une exposition de photos dans le quartier de Danforth, dans la circonscription de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique Julie Dabrusin, afin d’attirer l’attention sur la crise des plastiques et d’exiger un leadership audacieux en faveur d’un traité mondial solide. L’installation en plein air, intitulée Le coût de la commodité, a été réalisée par l’artiste torontois Sean Martindale en collaboration avec JP King. Présentées le long de l’avenue Danforth entre Greenwood et Woodbine, aux coins des rues et dans les vitrines de commerces locaux, les photos témoignent des conséquences de la pollution plastique.

Sien Van den broeke, chargée de campagne Plastiques chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« Le plastique est partout – dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous mangeons et les vêtements que nous portons. De la production à la mise au rebut, le plastique nuit à la santé humaine et environnementale à chaque étape de son cycle de vie. Et comme 99 % des plastiques sont fabriqués à partir de combustibles fossiles, ils sont également un moteur de la crise climatique. La pollution plastique est en train de devenir une réalité quotidienne pour toutes les communautés au pays, et il est temps de renverser la vapeur. Plus de 84 000 personnes au Canada ont signé notre pétition en faveur d’un traité mondial fort sur les plastiques. Le temps est venu pour le Canada de faire passer la population avant les pollueurs et la planète avant le plastique. Nous avons besoin d’un traité mondial fort et juridiquement contraignant qui réduise la production de plastique, mette fin aux plastiques à usage unique, favorise les systèmes de réutilisation et de recharge et place les droits de la personne au centre des préoccupations. »

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Notes aux éditeur·rices :

Des photos et des vidéos de l’exposition sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace

Le rapport Every Breath You Take, produit dans le cadre de la campagne Plastic Free Future de Greenpeace, est disponible ici.


Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Sarah Micho, conseillère aux communications, Greenpeace Canada 
[email protected], +1 647 428 0603