À trois jours de l’annonce de la décision autour du rachat du pipeline Trans Mountain et son projet d’expansion (TMX), les militants ont exhorté le Premier Ministre Justin Trudeau lui demandant : Ne salissez pas notre argent. Stop Pipelines

Greenpeace Canada Activists Climb Olympic Park Tower in Montreal

​Le 19 juillet 2018 (MONTRÉAL) – Depuis 6h ce matin, cinq activistes de Greenpeace Canada ont escaladé la Tour du Parc Olympique de Montréal, la plus grande tour inclinée du monde, en déployant une bannière géante (10 x 25 mètres) sur laquelle on peut lire « Ne salissez pas notre argent : Stop Pipelines » envoyant ainsi un puissant message adressé au Premier Ministre Justin Trudeau de ne pas investir dans les énergies ‘sales’ et polluantes.

L’action qui se déroule à trois jours du 22 juillet, date à laquelle le Premier Ministre Trudeau annoncera si un nouvel acheteur a été confirmé pour acheter le pipeline Trans Mountain et son projet d’expansion (TMX) ou alors, si son gouvernement entamera les négociations pour l’acheter avec l’argent des contribuables pour la somme de 4,5 milliards de dollars. L’expansion de ce pipeline bafoue les droits des peuples autochtones qui n’ont pas donné leur consentement puisque le tracé du pipeline en question traverserait leurs territoires et leurs eaux. Le projet augmentera de sept fois la circulation des navires-mettant en danger par conséquent les peuples autochtones et les communautés, les climat planétaire, l’environnement et les épaulards qui sont déjà en voie de disparition.

L’action d’aujourd’hui s’ajoute à la résistance nationale et internationale croissante contre le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain (TMX). Il y a deux semaines, sept grimpeurs se sont suspendus au Pont Ironworkers à Vancouver au-dessous duquel devait passer le navire pétrolier ‘MV Serene Sea’ – ce dernier était accosté au terminal Westridge Marina de Kinder Morgan où devrait aboutir le pipeline Trans Mountain (TMX) s’il est prolongé. Depuis mars dernier, plus de 200 personnes ont été arrêtées en Colombie-Britannique et des milliers de personnes ont manifesté au Canada, aux États-Unis et dans le monde entier pour protester contre les pipelines de sables bitumineux.

La Tour du Parc Olympique abrite également les nouveaux bureaux des centres d’appel du Mouvement Desjardins qui a loué cinq des quinze étages. L’action de Greenpeace Canada s’adresse aussi aux banques qui financent des pipelines toxiques controversés en Amérique du Nord, y compris Desjardins, qui a fourni une marge de crédit à Kinder Morgan de 145 millions de dollars sur une marge de crédit dans le but de construire TMX. Au total, Desjardins a mis à la disposition de Kinder Morgan, de Trans Canada et d’Enbridge plus de 200 millions de dollars de crédit, toutes des sociétés qui cherchent à construire de nouveaux pipelines de sables bitumineux.

Citations des grimpeurs :

Michèle Lavoie, activiste pour Greenpeace Canada depuis plus de 10 ans et éducatrice spécialisée :

« Peu importe à qui appartient ce pipeline, les nouveaux pipelines de sables bitumineux sont profondément impopulaires et la vie et la santé de milliers de peuples autochtones et des communautés seront affectés si ce pipeline est construit. Trudeau doit prendre des décisions dans le meilleur intérêt d’un avenir durable pour tous et non pour l’intérêt immédiat de quelques-uns. J’invite tout le monde à se joindre à ce combat pour le bien commun et contre ces grandes injustices. »

Jesse Richman, activiste pour Greenpeace Canada depuis 10 ans et charpentier :

« Les vrais leaders du climat n’utilisent pas l’argent des contribuables pour construire des pipelines. Justin Trudeau doit prendre des mesures sérieuses pour lutter contre les changements climatiques et doit comprendre que le mouvement de résistance au Québec et à travers le pays ne fléchira pas. Le financement de pipelines toxiques des sables bitumineux va non seulement à l’encontre de ses engagements dans le cadre de l’accord de Paris, mais il est aussi dangereux pour nous et notre planète. »

Isabelle l’Héritier, porte-parole de Greenpeace Canada :

« Il est irresponsable de continuer l’expansion des sables bitumineux, une des énergies les plus polluantes au monde, alors que le Canada doit drastiquement réduire sa production de pétrole, investir dans l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et électrifier ses transports. Au Québec, nous nous sommes fortement mobilisés et avons arrêté le pipeline Énergie Est de Trans Canada. Aujourd’hui, nous sommes déterminés plus que jamais à montrer notre solidarité avec la résistance sur le terrain en Colombie-Britannique pour s’assurer ensemble que l’expansion du pipeline Trans Mountain (TMX) ne voit pas le jour. »

Ce matin aux Royaume-Unis, 40 bénévoles de Greenpeace UK ont menés une action devant le siège social de la banque Barclays à Londres pour protester contre leur refus de cesser de financer les pipelines des sables bitumineux. Barclays finance toujours Kinder Morgan pour la construction du pipeline TMX. Barclays est d’ailleurs la seule banque Britannique qui choisit de financer les trois oléoducs proposés ; TMX, le pipeline Keystone XL de TransCanada et la Ligne 3 d’Enbridge.

 

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Notes aux éditeurs :

Récemment, plus de 350,000 personnes se sont jointes à l’appel de la campagne internationale de Greenpeace qui exhorte douze banques (“the Dirty Dozen”) de cesser de financer des projets de pipelines de sable bitumineux, comprenant TMX, le pipeline Keystone XL de TransCanada et la Ligne 3 d’Enbridge. Ils demandent également aux banques de couper les liens financiers avecEnergy Transfer Partners, qui a lancé une poursuite de 900 millions de dollars US contre des entités de Greenpeace et d’autres groupes de défense aux États-Unis dans le but de faire taire les protestations.

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Multimedia :

Biographie des grimpeurs:

  • Qui sont les activistes de cette action? Lire leur histoire ici

 


 

Pour plus d’informations ou pour interviewer notre porte-parole ou les grimpeurs : Marie Moucarry, Conseillère aux communications sur place au +1 (438) 993-6127 ou [email protected]

Sinon SVP contacter notre Bureau de presse International au +31 (0)20 7182470 ou [email protected] (disponible 24/7)