Tôt le mardi 3 juillet au matin, 12 grimpeurs dont un leader autochtone et des activistes de Greenpeace se sont suspendus au pont Ironworkers Memorial à Vancouver, formant un barrage aérien pour empêcher les navires pétroliers transportant du pétrole des sables bitumineux de quitter le terminal du pipeline Trans Mountain.

Pourquoi ces activistes ont-ils décidé de bloquer le passage vers l’océan Pacifique ? Bonne question!

L’expansion du pipeline Trans Mountain consiste à construire un nouveau pipeline de 1 150 km reliant l’Alberta à la côte de la Colombie-Britannique, afin d’augmenter la capacité de transport d’un pipeline existant vieux de 60 ans. Le nouveau pipeline triplera presque la quantité de pétrole de sables bitumineux acheminée par le pipeline actuel et multiplierait par sept le trafic maritime pétrolier sur la côte de la Colombie Britannique.

Les données sur les fuites pétrolières nous le montrent. Aucune compagnie n’est à l’abri d’un déversement de pipeline ou d’un bris d’équipement. Hors, si ce projet d’expansion voit le jour, l’augmentation du nombre de barils transportés et du nombre de navires pétroliers qui navigueraient le long de la côte Pacifique représentera une menace permanente pour l’eau potable, l’océan et les millions de personnes qui vivent sur cette côte et sur le tracé du pipeline, y compris les communautés autochtones dont les territoires sont traversés par ce projet sans leur consentement.

En outre, le projet d’expansion Trans Mountain signifie aussi à la source l’augmentation de l’extraction du pétrole des sables bitumineux, avec pour conséquence des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires. De quoi alimenter les catastrophes climatiques et les super-tempêtes partout sur la planète.

Si cela ne suffisait pas, la pollution sonore induite par l’augmentation du trafic maritime pourrait mettre en péril les 75 derniers épaulards résidents du sud menacés d’extinction.

Nous ne pouvons pas laisser cela se produire – pas tant qu’il nous reste une chance de protéger ce que ce pipeline met en péril.

Êtes-vous prêt·e à faire grandir la vague de résistance? Dites au Premier ministre Trudeau que le rachat de ce projet de pipeline ne se fera pas ni en notre nom, ni avec l’argent de nos impôts. En clair, dites-lui de changer de cap :

Écrivez à Trudeau