SGSOC a obtenu en novembre 2013 un bail provisoire d’une durée de trois ans grâce à un Décret présidentiel, pour une concession de 20 000 hectares située entre quatre zones protégées et hauts lieux de la biodiversité.
Une coalition de plusieurs ONG, dont Greenpeace, mène aujourd’hui une campagne pour que l’appel à l’aide des communautés affectées par le projet soit entendu par les décideurs, et faire en sorte que le bail foncier de SGSOC ne soit ni prolongé, ni renouvelé.
Des câbles diplomatiques américains, rendus public grâce à une requête en vertu de la loi sur la Liberté d’information cités dans ce rapport, nous montrent le rôle joué par l’Ambassade américaine à Yaoundé. En effet, elle a fait pression sur des personnalités politiques camerounaises (jusqu’au Président Biya lui-même) pour faciliter les activités de SGSOC, tout en sachant que cette entreprise faisait face à des accusations sérieuses de corruption. Oakland Institute a publié il y a quelques jours un rapport à propos de ces câbles, disponible ici.