MEDIA : GREENPEACE AFRIQUE – EXTRAITS AUDIO SUR LES MARCHÉS CARBONE
Azerbaïdjan, 14 novembre 2024 – Alors que les discussions de la COP29 se poursuivent à Bakou, Greenpeace Afrique s’oppose fermement à la promotion de mécanismes de marché peu fiables comme solution à la crise climatique, avertissant qu’ils compromettent une véritable action climatique pour faire face à la crise croissante à laquelle sont confrontées les communautés africaines.
Murtala Touray, Directeur de Programme à Greenpeace Afrique, a déclaré :
«Les marchés carbone représentent une forme insidieuse de colonialisme en Afrique. Nous avons observé une exploitation massive des ressources et un accaparement des terres à travers le continent, où les communautés locales et les populations autochtones sont souvent déplacées par des projets de compensation qui bénéficient principalement aux entreprises du Nord.
Ce système permet aux pays riches de continuer à polluer tout en déléguant leurs responsabilités climatiques à l’Afrique, transformant nos terres en véritables décharges de carbone sans s’attaquer aux causes fondamentales de la crise climatique.»
«Plutôt que de recourir à ces mécanismes de marché défaillants, nous suggérons d’imposer aux pollueurs le coût des dommages qu’ils ont causés par le biais d’une taxe sur les dommages climatiques.
Nous plaidons également pour que le nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique prenne en compte les enjeux d’adaptation, de pertes et de dommages, qui sont cruciaux pour le continent africain.
Investir dans les énergies renouvelables, renforcer l’adaptation et la résilience face au climat, et soutenir les initiatives de conservation menées par les communautés sont des solutions plus justes et efficaces.
Ces approches permettent non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre à la source, mais aussi d’autonomiser les communautés locales dans leur lutte contre le changement climatique.»
Fred Njehu, Stratège Politique Panafricain de Greenpeace Afrique, a également réagi aux récents commentaires selon lesquels les combustibles fossiles seraient un don de Dieu.
«Notre planète est le plus précieux des cadeaux. Elle fait face à une crise qui nécessite une mobilisation mondiale. Les pays qui choisissent de se replier sur eux-mêmes pour défendre leurs intérêts nationaux ne feront qu’aggraver la situation car face aux catastrophes climatiques, nous sommes tous logés à la même enseigne.»
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Note à l’éditeur :
Murtala Touray et Fred Njehu sont disponibles pour des interviews depuis Bakou.
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