Yaoundé, 29 novembre 2022/ Un éboulement de terrain a eu lieu le dimanche 27 novembre 2022 au quartier Damase à Yaoundé, faisant plus d’une dizaine de morts. Les victimes prenaient part à une cérémonie funéraire. Greenpeace Afrique adresse ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et à toute la population camerounaise. 

Image source: Mapanneofficielle

En octobre de cette même année, un autre éboulement est survenu dans la même ville, au quartier mimboman, faisant 3 morts.  Un drame similaire s’était produit en août 2021 dans la ville de Foumban emportant un père et ses deux enfants. Cette série d’événements ramène à la mémoire un autre incident similaire qui s’est produit en 2019 dans la ville de Bafoussam faisant près de 43 morts.   

Nchini Livinus Wayih et Teshounkong Agendia, chercheurs en stabilité et dynamique des pentes et en évaluation des risques, ont déclaré : “Le Cameroun a connu une forte pluviométrie ces dernières années.  Pour l’instant, il est assez difficile de donner la cause exacte de tels incidents, mais nous pouvons évoquer la raideur de la pente qui influence sa susceptibilité (comme ce fut le cas à Bafoussam il y a quelques années), la géologie de la région, comme une réponse des roches à l’altération et à la gravité et la réponse des sols aux fortes pluies. Nous pouvons également considérer certains facteurs anthropogéniques importants comme étant la cause de cet incident, notamment la coupe des pentes pour la construction qui conduit à l’instabilité – comme dans les cas de Bafoussam et Mbonjo -, la déforestation extensive, l’agriculture et l’urbanisation. Tout compte fait, le gouvernement camerounais devrait agir dans l’urgence.”

Stella Tchoukep, Chargée de la Campagne Forêt, Greenpeace- Afrique: “En si peu de temps, Le Cameroun a enregistré quatre événements similaires. Le gouvernement devrait poser des actions concrètes pour prévenir ce type d’incidents afin de protéger le droit à la vie des populations dont il est le premier garant. Le gouverneur de la région du Centre a reconnu lors de sa visite sur les lieux que la zone était très dangereuse. En plus de cette reconnaissance, il serait bien d’identifier les causes exactes de ces drames devenus récurrents dans notre pays afin de limiter les dégâts dans les années à venir, car prévenir vaut toujours mieux que guérir”. 

“Greenpeace Afrique adresse ses condoléances aux familles durement éprouvées par cet événement malheureux”, conclut-elle.

Fin. 

Luchelle Feukeng
Chargée de la Communication, Greenpeace Afrique
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Stella Tchoukep 
Chargée de campagne forêt Bassin du Congo, Greenpeace Afrique
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