Dans un contexte où les effets du changement climatique deviennent chaque jour plus visibles, les discussions autour de l’environnement restent trop souvent absentes des conversations quotidiennes. Pourtant, le 21 novembre à Mbandaka, dans la province de l’Équateur, un souffle d’espoir est apparu.

Ce jour-là, les élèves de l’école EDAP/ISP Mbandaka ont accueilli pour la seconde fois les volontaires de Greenpeace Afrique, huit mois après une première rencontre marquante. Leur maturité et leur détermination ont surpris même les adultes présents.

Une prise de conscience qui grandit

Lors de cette activité axée sur l’échange, les élèves ont montré une compréhension étonnamment claire des enjeux environnementaux.

Parmi les participants, 90 % ont identifié l’insalubrité à l’école comme l’un des défis majeurs, et beaucoup ont expliqué appliquer les bonnes pratiques chez eux et dans leur quartier.

Pour eux, ce manque d’hygiène est une source directe de maladies — une analyse que leurs enseignants ont confirmée.

Le témoignage ému d’un enseignant

Un enseignant de 6ᵉ année, visiblement touché, a partagé son expérience :

« Je suis ému que votre passage soit resté gravé dans la mémoire des enfants. Ils manifestent des gestes très touchants. Les salles restent propres. Ils m’ont même demandé d’acheter une corbeille pour mieux gérer leurs déchets… À cet âge, c’est vraiment exceptionnel. »

Ce changement de comportement — garder les classes propres, entretenir les toilettes, gérer les déchets — montre que ces enfants ne se contentent pas d’écouter : ils agissent.

Du savoir à l’action : planter des arbres pour le futur

Portés par leur motivation, les élèves ont poursuivi l’activité avec un quiz éducatif, avant de passer à l’action : la plantation de cinq arbres dans l’enceinte de l’école.

Chaque geste, chaque arbre, renforce leur compréhension de la nécessité de protéger leur environnement.

25 jeunes déclarés “gardiens du climat”

La journée s’est achevée sur une note particulièrement inspirante :

25 élèves ont été désignés “gardiens du climat”, devenant de véritables ambassadeurs de Greenpeace Afrique au sein de leur communauté scolaire.

Quand le changement commence dans une salle de classe

Ce qui s’est passé à EDAP/ISP Mbandaka rappelle une vérité simple mais essentielle :

Il n’y a pas d’âge pour protéger la planète.

Ces enfants montrent que, avec un minimum d’accompagnement et une réelle volonté, les gestes les plus simples — ramasser les déchets, garder les sanitaires propres, planter un arbre — peuvent devenir des actes puissants.

Ils en sont la preuve vivante :

➡️ le changement commence quelque part…
➡️ parfois, il commence dans une salle de classe.