TORONTO – La Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC), qui se tient cette semaine du 9 au 13 juin, est le moment politique le plus important pour les océans depuis l’adoption du traité mondial sur les océans en 2023. Selon les responsables de l’événement, des dizaines de chefs d’État prendront part à la conférence, bien que la présence du premier ministre canadien Mark Carney n’ait pas été confirmée. Ce niveau de participation et les efforts diplomatiques déployés par le comité organisateur constituent une occasion de fixer des objectifs ambitieux en matière de protection des océans à l’échelle mondiale pour les années à venir.
Le nouveau gouvernement libéral s’est engagé à protéger la nature. Il a promis de ratifier le traité mondial sur les océans dans les plus brefs délais et de soutenir les appels de la communauté scientifique mondiale en faveur de mesures de protection de la nature fondées sur des données probantes. La Conférence des Nations Unies sur les océans est également l’occasion pour le Canada de réitérer son engagement en faveur d’un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes et de prôner une approche multilatérale face aux agissements de la société canadienne The Metals Company, qui fait fi des négociations internationales en cours pour exploiter les fonds marins du Pacifique en vertu d’une loi américaine datant des années 1980.
Salomé Sané, chargée de campagne Nature et Biodiversité chez Greenpeace Canada, a déclaré :
« Cette semaine est l’occasion idéale pour Carney de convertir ses discours de campagne en engagements concrets en faveur de la nature. Cela implique de ratifier le traité sur les océans maintenant et non plus tard, de soutenir des objectifs ambitieux en prévision des dernières négociations pour un traité mondial sur les plastiques, et de s’opposer au comportement répréhensible de Trump et de ses alliés avides de bénéfices qui œuvrent dans le secteur de l’exploitation minière en eaux profondes. »
« Si les océans peuvent se passer de nous, nous avons absolument besoin d’eux : pour notre santé et notre alimentation, ainsi que comme première ligne de défense contre les changements climatiques. À l’heure actuelle, Trump et la minière The Metals Company manigancent pour contourner les réglementations mondiales et éventrer les écosystèmes fragiles des grands fonds marins pour le profit. Cela relève du pillage écologique, et le nouveau gouvernement fédéral ne peut tolérer cette situation. Le Canada doit assumer un rôle de chef de file dans la protection des océans de la planète en appelant à un moratoire mondial sur l’exploitation minière en eaux profondes », a-t-elle ajouté.
Notes aux éditeur·rices :
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