MONTRÉAL ET BUSAN, CORÉE DU SUD – Une analyse menée par l’organisme Center for International Environmental Law (CIEL) a révélé la présence de 220 lobbyistes de l’industrie pétrochimique, soit le nombre le plus élevé de toutes les négociations analysées jusqu’à présent par CIEL. En réaction à ce nombre important de lobbyiste ayant accès à la cinquième réunion du comité intergouvernemental de négociation (CIN-5) pour un traité mondial sur les plastiques, Salomé Sané, chargée de campagne Nature, Océans et Plastiques chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« On n’invite pas de lobbyistes du tabac à une conférence contre le cancer du poumon et pourtant, le nombre record de lobbyistes des combustibles fossiles et de la pétrochimie à la table des négociations pour un traité sur les plastiques prouve que l’industrie met tout en œuvre pour protéger ses intérêts financiers et maintenir le statu quo. L’objectif d’inclure la réduction de la production plastique comme mesure phare du traité se trouve ainsi menacé par l’influence de l’industrie qui veut faire entendre sa voix au dépend de celle des communautés. Il est essentiel que les États comme le Canada écoutent les millions de personnes qui, dans le monde entier, demandent un accord fort qui réduise la production de plastique et priorise la santé des communautés et de la planète et non les intérêts de l’industrie du plastique. »

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Angelica Carballo Pago, responsable média pour la campagne internationale sur les plastiques, Greenpeace États-Unis

[email protected] ; +63 917 112 4492 (aussi à Busan, Corée du Sud)