Montréal – En réaction à l’annonce de la réforme du Fonds vert et de l’abolition de Transition Énergétique Québec (TEQ) aujourd’hui par le gouvernement du Québec, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada déplore ce qui constitue un recul :

«󠀢 Certes, il fallait réformer urgemment le Fonds vert qui avait mené à un gaspillage d’argent public en finançant des projets contre-productifs. Par contre, la réforme proposée n’est pas garante de succès et  l’abolition de TEQ est une véritable aberration et constitue un recul.

Dissoudre TEQ va à l’encontre de la science qui, à la lumière des expériences internationales, conclut qu’une agence indépendante forte est préférable à un bureau intégré à un ministère où l’ingérence politique et la lourdeur administrative risquent de fortement plomber son efficacité en plus de limiter ses possibilités. Alors que M. Legault a déclaré que nous sommes en “urgence climatique”, nous avons l’impression que son gouvernement recule de deux ans en abolissant TEQ, une structure beaucoup plus flexible qu’un ministère et qui avait le potentiel de devenir un exemple mondial en matière de transition énergétique.

Qui plus est, cette restructuration ne garantit en rien l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de diminution de la consommation d’hydrocarbures au Québec pour 2030.

Enfin, intégrer le Fonds vert au ministère de l’Environnement sans qu’il n’y ait d’encadrement serré laisse craindre une nouvelle dilapidation des fonds et une politisation de sa gestion. Rien dans l’annonce d’aujourd’hui ne garantit que les erreurs et le gaspillage du passé seront évités à l’avenir. »

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