Ecological Produce at Farmers Market in Paris. © Peter Caton / Greenpeace

Montréal 14 maires de villes dispersées à travers le monde, incluant Toronto, mais aussi Paris, Los Angeles, Lima et Tokyo, viennent d’annoncer aujourd’hui leur engagement à devenir des «villes d’alimentation saine». Elles s’engagent à réduire la consommation de viande et le gaspillage alimentaire, tout en augmentant la disponibilité d’options à base de plantes. Ces mesures sont destinées à faire face à la crise crise climatique et à celle de l’extinction de la biodiversité, tout en améliorant la santé urbaine. 

Selon les données que vient de publier Statistique Canada, les dépenses des ménages canadiens en aliments et boissons, ont représenté en 2015, un quart des émissions indirectes et constituaient l’une des principales sources d’émissions de GES après la consommation d’énergie des foyers.

Dans la déclaration publiée aujourd’hui, lors du Sommet des villes C40 à Copenhague, les maires se sont également engagés à aligner leurs politiques d’achat de produits alimentaires sur un régime alimentaire équilibré d’ici 2030. En d’autres termes, un régime riche en aliments à base de plantes et contenant moins de sources animales. Cela équivaudrait à une moyenne maximale de 300 grammes de viande par personne, par semaine.

À Toronto, la porte-parole de la campagne Nature et alimentation chez Greenpeace Canada, Yasmeen Peer a dit: 

« Greenpeace applaudit l’engagement du maire Tory à faire de Toronto une ville plus saine, plus viable et plus durable. La mise en œuvre de cette déclaration ambitieuse constituera l’un des moyens les plus efficaces pour une ville comme Toronto de faire face à la crise climatique, que la ville a récemment elle-même déclarée. Plus de la moitié de la population mondiale habite les villes : celles-ci ont donc un rôle essentiel à jouer pour faire face à la crise climatique. Nous sommes motivé·es de travailler avec diverses communautés de Toronto et avec le maire Tory, pour mettre en oeuvre cette vision ambitieuse. »

À Montréal, la porte-parole de la campagne Nature et alimentation chez Greenpeace Canada, Marie-Josée Béliveau a dit:

“Nous n’avons plus de temps à perdre et Montréal devrait suivre l’exemple de Toronto. L’administration Plante a démontré dernièrement son leadership en avançant plusieurs mesures soucieuses de l’environnement. Afin d’atteindre les objectifs de réduction d’émissions de 55% annoncés par la mairesse lors du Sommet sur le climat à New-York, nous suggérons à Mme Plante de prendre des engagements concernant les politiques alimentaires de la ville de Montréal. Assurer un meilleur accès à des aliments locaux, abordables et sains pour tous et toutes,  ainsi que la réduction de la consommation de viande dans notre ville, seraient des solutions efficaces et concrètes.”

Les villes signataires adopteront les recommandations scientifiques, afin de soutenir des choix alimentaires sains, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Cela fait suite à l’appel lancé par plus de 100 scientifiques de partout dans le monde, dont David Suzuki, aux dirigeant·es des villes pour réduire la consommation de viande en milieu urbain. Les émissions actuelles de l’élevage du bétail, y compris les impacts de la déforestation pour la production d’aliments pour ces animaux, augmentent et représentent 14,5% des émissions mondiales directes de gaz à effet de serre.

Faire de Toronto une « ville de l’alimentation saine » est un premier pas important vers un système alimentaire plus durable, équitable et résilient partout au Canada, ainsi que dans la réalisation de nos objectifs nationaux en matière de climat.

 

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Mojgan Mohammad, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada

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