Manifester est un droit constitutionnel qui doit être défendu et honoré, en particulier face à la violence d’État.

En réponse à la violence injustifiée et disproportionnée de la police militarisée contre les manifestant·es ce week-end – gazage des foules, conduite de véhicules et de chevaux à travers des groupes de personnes, tirs sur les manifestants et les journalistes, parmi d’innombrables autres cas – la directrice des programmes de Greenpeace US, Lindsey Allen, a déclaré :

« Le racisme historique et institutionnel contre les Noir·es dans ce pays est douloureusement réel, surtout pour ceux et celles qui le vivent au quotidien. Mais c’est dans des moments comme celui-ci que ce racisme violent est mis à nu au vu et au su du monde entier. Il est impossible de ne pas être indigné et de ne pas ressentir un profond chagrin face au mépris pour la vie humaine dont témoignent les meurtres scandaleusement réguliers de personnes racisées – en particulier d’Afro-américain·es – par la police, et ce, en toute impunité. Il est impossible de garder le silence face à cette injustice systémique. La sensibilisation du public et de la classe politique a son temps et sa place. Il en va de même pour la rage justifiée et l’action. »

« Le droit de manifester a historiquement servi aux habitant·es de ce pays à réclamer justice et égalité des droits. Manifester est souvent l’un des seuls moyens pour les gens de demander des changements et de faire entendre leur voix. Manifester est un droit constitutionnel qui doit être défendu et honoré, en particulier face à la violence autoritaire. »

« Nous demandons que des mesures soient prises pour lutter contre le racisme, la violence policière et l’inégalité dans ce pays. Nous sommes solidaires des personnes qui réclament  justice dans les rues et demandent que les responsables des meurtres de George Floyd, Breonna Taylor, Ahmaud Arbery, Tony McDade, Nina Pop, et du nombre écrasant d’autres hommes et femmes noir·es tué·es par des personnes prônant la suprématie blanche soient tenus de rendre des comptes. Nous soutenons la plate-forme politique du Mouvement for Black Lives, qui promeut un avenir sans prisons, sans centres de détention et sans centres de correction pour la jeunesse. Nous soutenons également l’appel des familles de victimes à la reddition de compte. Ces familles demandent à ce que les policiers qui assassinent soient envoyés en prison, tant que celles-ci existeront. » 

« Nous nous faisons l’écho des demandes du Mouvement for Black Lives

  • Nous appelons à des solutions radicales et durables qui renforcent l’épanouissement et la sécurité des communautés et des personnes noires.
  • Nous exigeons la reconnaissance du rôle de la police dans la déshumanisation et la dévaluation de la vie des personnes noires.
  • Nous demandons la fin du racisme systémique qui permet à cette culture corrompue d’échapper à tout contrôle et de nous ôter la vie.
  • Nous appelons à un désinvestissement national de la police et à ce que les investissements soient dirigés vers les communautés et servent à fournir les ressources nécessaires pour que les Noir·es puissent non seulement survivre, mais s’épanouir. »

Pour plus d’informations, contactez Valentina Stackl : [email protected]