Vancouver – Le quatrième cycle de négociations en vue d’un traité mondial sur les océans se termine aujourd’hui au siège de l’ONU à New York.[1] 

En réponse aux négociations qui ont eu cours, Sarah King, responsable de la campagne océans et plastiques chez Greenpeace Canada, a déclaré : 

«Les gouvernements ont laissé passer une occasion en or de s’attaquer à la crise de la biodiversité des océans, alors que les négociations sur le Traité mondial sur les océans de l’ONU sont maintenant suspendues jusqu’à une date ultérieure. La faune et la flore sont en train de disparaître et font face à des menaces croissantes. Plus de 100 gouvernements se sont engagés à protéger au moins 30 % des océans de la planète d’ici à 2030, mais afin d’y parvenir, nous avons besoin d’un traité solide. Il n’existe actuellement aucun moyen de créer des sanctuaires océaniques en haute mer – des havres de paix permettant à la vie marine de se rétablir et de s’adapter à l’évolution des océans. Les gouvernements doivent redoubler leurs ambitions et signer, sceller et déposer le traité cette année. 

Partout dans le monde, les peuples qui dépendent des océans  voient leurs moyens de subsistance et leur sécurité alimentaire menacés par l’aggravation de la crise des océans. Cette situation est exacerbée par la dégradation du climat. Nous avons besoin d’un patrimoine océanique mondial plus sain et géré de manière plus équitable, et un traité mondial sur les océans solide peut créer un plan de sauvetage qui nous permettra d’avancer dans cette direction. 

Le Canada fait partie de la Coalition de haute ambition, composée de 47 membres, qui se sont engagés à obtenir un traité mondial sur les océans qui respecte l’objectif de 30×30, mais nous sommes préoccupé·es par le fait que la délégation n’a pas reçu le mandat de négocier avec comme point de départ de grandes ambitions. Le Canada doit jouer un rôle de leader pour surmonter l’absence de consensus sur les questions clés du traité, et travailler avec les pays les plus progressistes sur le sujet pour s’assurer que le meilleur scénario pour nos océans soit convenu. »

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Notes

Images : https://media.greenpeace.org/shoot/27MDHUHACK2T

[1] Les gouvernements se sont réunis du lundi 7 mars au vendredi 18 mars à l’ONU pour discuter d’un traité sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales. Les scientifiques et les militant·es appellent à un accord historique pour protéger les eaux internationales : un traité mondial sur les océans. S’il est correctement mis en œuvre, il créera le cadre juridique nécessaire à la création d’aires marines protégées (ou « sanctuaires océaniques ») hautement ou totalement protégées sur au moins un tiers des océans de la planète d’ici à 2030. Cet objectif, connu sous le nom de «30×30», est essentiel, selon les scientifiques, pour éviter les pires conséquences des changements climatiques et protéger les espèces vulnérables. Plus de 100 gouvernements et 5 millions de personnes dans le monde ont soutenu la vision du 30×30. Alors que les négociations se poursuivent vendredi, les questions clés commentées ci-dessus ont déjà été conclues. Pour plus d’informations sur le processus des Nations unies, voir : https://www.un.org/bbnj/fr

[2] Pour plus d’informations sur la Coalition de haute ambition sur la biodiversité dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale, voir : 

https://ec.europa.eu/oceans-and-fisheries/ocean/international-ocean-governance/protecting-ocean-time-action_en

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Dina Ni, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada [email protected], + 1 514 400-3313