TORONTO – En réaction à une lettre de l’ambassadrice canadienne auprès de l’UE, Ailish Campbell, faisant pression contre la nouvelle législation européenne sur les produits importés visant à lutter contre la déforestation et la dégradation forestière, Shane Moffatt, responsable de la campagne Nature et Alimentation chez Greenpeace Canada, a déclaré : 

« Alors que le Canada s’apprête à accueillir la prochaine conférence des Nations Unies sur la biodiversité à Montréal, il est choquant d’apprendre que le gouvernement est actuellement en train de résister à des mesures fortes en Europe visant à protéger les dernières forêts du monde. La déforestation et la dégradation des forêts engendrées par l’exploitation forestière industrielle sont les principales causes de la perte de biodiversité et des changements climatiques dans le monde. Le Canada ne fait pas exception à la règle : les forêts du pays restent largement sous-protégées et perdent des espèces sauvages et de grandes quantités de carbone à chaque année. 

En tant qu’hôte de la conférence des Nations Unies sur la biodiversité, le gouvernement canadien devrait promouvoir l’application égalitaire de règles strictes visant à garantir la transparence et à prévenir la déforestation et la dégradation dans l’ensemble des pays. »

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Dina Ni, conseillère aux communications, Greenpeace Canada 
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