TORONTO – Aujourd’hui, Greenpeace Canada inaugure une exposition de photos dans le quartier Danforth, dans la circonscription de Julie Dabrusin, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, afin d’attirer l’attention sur la crise des plastiques et d’exiger un leadership audacieux en faveur d’un traité mondial solide sur les plastiques. Intitulée, Le coût de la commodité, cette exposition en plein air intervient dix jours avant la deuxième partie de la 5e session du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-5.2), qui se tiendra du 5 au 14 août à Genève. En tant que signataire de la déclaration Stand Up for Ambition et membre de l’Alliance des pays hôtes, le Canada se doit de faire avancer les négociations et de stimuler l’ambition des autres parties.
Sien Van den broeke, chargée de campagne Plastique chez Greenpeace Canada, a déclaré :
« Nous sommes au cœur d’une crise de la pollution plastique qui nuit à notre santé et à notre environnement tout en aggravant la crise climatique. Avec la tenue de la CIN-5.2, nous avons une occasion unique de fermer le robinet du plastique. Greenpeace exhorte le Canada à conclure un traité mondial sur les plastiques robuste et contraignant qui réduise la production de plastique, mette fin aux plastiques à usage unique et fasse des droits de la personne une priorité. »
L’exposition Le coût de la commodité, réalisée en collaboration avec l’artiste torontois Sean Martindale et JP King, a lieu le long de l’avenue Danforth, depuis Greenwood jusqu’à Woodbine. La série de photographies, affichées au coin des rues et dans les vitrines des commerces bordant l’artère, témoigne de l’omniprésence de la pollution plastique et de ses conséquences sur l’air, l’alimentation et l’approvisionnement en eau.
La pollution plastique fait partie du quotidien des communautés à travers le Canada, et son cycle de vie est néfaste à chaque étape : du raffinage et de l’extraction des combustibles fossiles jusqu’à l’élimination, l’incinération ou la mise en décharge. Les recherches indiquent que 99 % des plastiques sont fabriqués à partir de combustibles fossiles et que les grandes pétrolières investissent des milliards pour étendre leurs activités pétrochimiques, souvent dans des secteurs où vivent des populations marginalisées, ce qui affecte de manière disproportionnée les ménages à faibles revenus ainsi que les personnes noires, autochtones et racisées.
« Les Canadien·nes appellent à une action audacieuse : plus de 8 personnes sur 10 soutiennent une intervention fédérale pour lutter contre la pollution plastique et plus de 70 % sont en faveur d’une réduction de la production de plastique. Nous sommes ici aujourd’hui pour rappeler à la ministre Dabrusin que le Canada doit rester ferme sur sa position et soutenir un traité qui aidera à enrayer la crise du plastique – pour notre santé, notre planète, nos communautés et notre climat », a ajouté Van den broeke.
Greenpeace Canada invite les médias à assister à l’inauguration de l’exposition le 29 juillet à midi (heure de l’Est) dans le parc East Lynn, à Toronto. Un plan montrant les entreprises participantes à l’événement est disponible ici. L’exposition se poursuivra jusqu’au 5 août.
-30-
Des photos et des vidéos de l’activité sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace (elles seront ajoutées au courant de la journée).
Le rapport Every Breath You Take, produit dans le cadre de la campagne Plastic Free Future de Greenpeace, est disponible ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Sarah Micho, conseillère aux communications, Greenpeace Canada
[email protected], +1 647 428 0603