Dakar, 19 Octobre 2022 – Greenpeace Afrique estime que si le gouvernement procède correctement à la mise en œuvre des recommandations de la commission poisson des récentes concertations nationales, cela pourrait grandement bénéficier aux femmes transformatrices et à tous ceux qui subissent l’impact négatif des usines de farine de poisson – ainsi que beaucoup d’autres acteurs.
Greenpeace Afrique a suivi avec attention les concertations sur la cherté de la vie au Sénégal, plus particulièrement, les conclusions de la commission poisson à la suite de ses travaux effectués du 03 au 05 octobre 2022. En effet, la Commission Poisson a cité de nombreux obstacles qui menacent le secteur de la pêche en mettant en péril les emplois et les moyens de subsistance des pêcheurs et femmes transformatrices du Sénégal. Cette commission rejoint Greenpeace Afrique dans la nécessité et l’importance d’une gestion durable du secteur. Elle recommande entre autres la restauration des ressources et des écosystèmes, l’assainissement de l’environnement marin, l’amélioration de la gouvernance du secteur et l’exploitation durable des ressources.

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‘’Nous saluons particulièrement la recommandation visant à accorder un statut légal aux femmes transformatrices du Sénégal. C’est une plaidoyer longtemps tenu par Greenpeace Afrique. Et si cette dernière est appliquée par le gouvernement, ce serait une grande avancée pour ces femmes qui dépendent exclusivement de la pêche pour leur survie.‘’ déclare Dr Aliou BA, Responsable de la Campagne Océan de Greenpeace Afrique.
Ce rapport relève également l’impact négatif des industries de farine et d’huile de poisson dans le secteur de la pêche au Sénégal. Pour le Dr Aliou Ba, « il n’est pas seulement question de geler les autorisations d’implantation des usines productrices de farine de poisson et d’accentuer le contrôle de celles qui sont en activité, mais il urge de fermer ces usines qui privent les populations de poisson, d’emploi et qui polluent leur environnement. Nous exhortons le gouvernement sénégalais à prendre des décisions fortes pour sauvegarder la sécurité alimentaire des populations ainsi que leurs emplois.»
Greenpeace Afrique espère fortement que les conclusions des concertations sur la vie chère au Sénégal seront appliquées avec la plus grande diligence et invite l’État du Sénégal à protéger avec plus de vigueur le secteur de la pêche.
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