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Carnet de voyage au cœur du Bassin du Congo : voix et espoirs des Peuples Autochtones
En août 2025, Greenpeace Afrique a mené une expédition exceptionnelle au cœur du Bassin du Congo, dans les villages de Lokolama et Penzélé, ainsi qu’à Mbandaka, en province de l’Équateur. L’objectif : “documenter les solutions locales, renforcer les liens avec les communautés, amplifier leurs voix et célébrer la Journée internationale des Peuples Autochtones”.
Au retour de l’expédition forestière, alors que la nuit enveloppait le village de Lokolama, une atmosphère particulière s’est installée autour d’un feu de camp. Plus de 60 jeunes autochtones se sont rassemblés avec les volontaires de Greenpeace Afrique pour partager un moment unique, fait de chants, de danses et de récits ancestraux.
Le feu comme témoin des traditions
Dans la culture autochtone, le feu n’est pas seulement une source de chaleur ou de lumière. Il est le lieu de transmission, où les anciens partagent leur savoir avec les plus jeunes. Autour des flammes crépitantes, les histoires se racontent, les rires éclatent, et les sagesses prennent racine.
Cette veillée a permis aux volontaires de découvrir l’univers spirituel et culturel des peuples de Lokolama, où chaque conte et chaque chanson portent un message : respecter la forêt, protéger la vie, honorer les ancêtres.
Des récits porteurs de résilience
Les jeunes ont chanté des mélodies héritées de leurs grands-parents, raconté des mythes sur la création des forêts et dansé au rythme des tambours. Ces traditions, bien plus qu’un folklore, sont des leçons de résilience et des rappels de l’importance du lien indissociable entre l’homme et la nature.
« La forêt n’est pas seulement notre maison. Elle est notre mémoire, notre école et notre avenir », a confié un jeune participant, le regard fixé sur les flammes.
Renforcer les liens entre générations
Ce moment d’échanges a été l’occasion de rapprocher la jeunesse autochtone et les volontaires de Greenpeace Afrique. Ensemble, ils ont partagé une expérience riche en émotions, qui a renforcé la confiance et la solidarité.
Dans un monde où la modernité tend à effacer les traditions, ces instants rappellent que la culture est aussi une arme de protection. Préserver les histoires et les chants, c’est aussi préserver la forêt.
Une culture vivante pour un avenir durable
À travers cette veillée, Lokolama a montré que la transmission culturelle est une clé pour préparer l’avenir. Car les jeunes, nourris de ces récits et porteurs de cette identité, sont les véritables héritiers de la forêt et acteurs du changement.
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