Je m’appelle Emma Lim. J’ai 18 ans, et j’ai toujours pensé qu’un jour j’aurais des enfants. Pourtant, bien que je le souhaite plus que tout, je viens de m’engager à ne pas en avoir tant que le gouvernement ne prendra pas la crise climatique au sérieux.

Emma Lim à la Colline du Parlement à Ottawa
Inondations, canicules, incendies: les impacts des changements climatiques sont déjà bien visibles dans ma ville natale de l’Ontario, et depuis que le rapport du GIEC est sorti en septembre dernier, je suis terrifiée.
Nous vivons une crise climatique, et il est temps que le gouvernement agisse en conséquence. Aujourd’hui, la semaine mondiale de mobilisation pour le climat est officiellement commencée. À travers le monde, nous serons des millions à descendre dans les rues des plus grandes villes pour dire aux leaders que leur inertie n’est plus tolérée.
Instabilité économique, rareté des ressources alimentaires, événements climatiques extrêmes: voici à quoi l’avenir de ma génération pourrait ressembler. Des millions de personnes seront forcées de quitter leur foyer. Inévitablement, la pauvreté et la violence suivront. Qui voudrait que ses enfants aient à subir ce que l’humanité a de pire à offrir? Nous pouvons encore renverser la vapeur, mais cela nécessite une volonté politique.
Jusqu’à ce que les membres de notre gouvernement agissent comme les adultes qu’ils et elles sont supposé·es être, nous prendrons des décisions d’adultes nous-mêmes, aussi inconfortables soient-elles. Nous refusons de prétendre que tout va bien.
C’est pourquoi cela fait des mois que je participe à l’organisation de la grève pour le climat du 27 septembre.
Je ne peux pas forcer nos élu·es à agir, et c’est pourquoi je dois abandonner mon rêve d’avoir un jour une famille. Je n’aurai d’enfants que si j’ai la conviction qu’ils et elles pourront grandir et vivre dans une planète en santé.
Nous sommes déjà plus de 2 300 jeunes à avoir pris cet engagement. Nous serons davantage encore. Ne laissez pas l’inertie politique prendre en otage notre avenir. Ni celui de nos enfants.
Voici comment vous pouvez prendre action:
- Rejoignez-nous dans la rue le 27 septembre lors de la grève pour le climat. Trouvez la manifestation près de chez vous.
- Signez la pétition de Greenpeace pour demander l’action face à la crise climatique.
- Soutenez les étudiant·es ayant organisé la grève, dont je fais partie, en nous suivant sur Instagram @climatestrikecanada. Découvrez notre engagement et nos histoires sur http://www.nofuturepledge.ca/francais.html.

Greenpeace Canada fait partie d’une coalition de travailleurs et travailleuses, d’artistes, de leaders autochtones, de scientifiques, de jeunes et de gens directement touchés par la catastrophe climatique. D’où nous venions, et par delà nos différences politiques, nous œuvrons en solidarité avec les Peuples autochtones pour créer un monde sécuritaire à nos enfants et à toutes les générations à venir.
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Discussion
C’est ça, ne faite pas d’enfants! Le gouvernement s’en balance, il va aller chercher plus d’immigrants qui un jour dirigeront le pays comme ils le voudront ne vous déplaise!
Votre initiative mérite d'être encouragée. C'est un début. Mais quel impact aura-t-elle s'il n'y a pas de politique de contrôle des populations à l'échelle mondiale ? De plus, le véritable problème est plus profond qu'on le pense : (les mentalités religieuses). Et les gouvernements n'y peuvent rien. La croissance démographique et l'apocalypse : Pour solutionner un problème, il faut commencer par trouver la source du problème. La principale source de dégradation de la planète dans son ensemble, c'est la croissance démographique (surpopulation). Ça vous l'avez compris. Mais dans la Genèse, il est écrit : «Croissez et multipliez-vous sur toute la surface de la Terre, et soumettez-là». Ce sont justement les religions qui vont perdre le monde. Mais ça, vous ne l'avez pas encore compris. Pour les religions et leurs doctrines, la vie est sacré, donc pas touche. Pour plusieurs religions à travers le monde, un enfant doit naître chaque année pour les couples mariés. Interdiction quant au choix à l'avortement, interdiction pour le choix à l'euthanasie passive et active, interdiction pour le mourir assisté et pour le mourir dans la dignité (aide médicale à mourir), etc. Aucun contrôle des populations n'est requis pour les religions. Rien au monde ne pourra changer ces mentalités enracinées depuis des millénaires. De plus, au moins 80% de la population mondiale sont de profonds croyants. Alors, inutile de les assoir à une même table pour discuter de la surpopulation humaine qui conduit l'humanité directement à sa perte. Et les croyants le savent très bien que la fin du monde est imminente. C'est pour cette raison qu'à travers leurs enseignements religieux, on ne cesse de parler d'apocalypse, de la fin du monde. Alors, pas question pour eux d'aller à l'encontre du dessein de leur Dieu, de Sa parole, comme ils disent. Pour les croyants, le destin de l'humanité est tracé d'avance, et pas question de le contourner. Alors, bonne chance quand même pour votre initiative ! Benoit Otis
Je perçois l'homosapien aujourd'hui comme une erreur de la nature, un parasite que la nature est va naturellement éliminer, comme notre système immunitaire qui a pour rôle de combattre les virus, les parasites, les « intrus » nuisibles à son équilibre. On s'en va droit vers la sixième extinction et bon débarra.
Chère Emma, Je suis tout à fait d'accord avec votre point de vue à l'effet que l'on doit s'attaquer dès maintenant à la surpopulation en faisant moins d'enfants. Cette question devra, je crois, être prise en considération par chaque pays de sorte à en venir à stabiliser la population de la terre car selon certains chercheurs, notre planète ne pourrait supporter que tous vivent à un niveau de vie équivalent à celui du Canada. Je vous invite donc à porter votre message en Chine, en Inde et dans tous les pays qui ont un taux de natalité qui contribue à l'accroissement de leur population. Ce n'est évidemment pas un problème au Canada et encore moins au Québec.