Ottawa, le 26 janvier 2021 – Un ensemble de groupes syndicaux, religieux, de professionnels de la santé, de scientifiques, de jeunes, d’écologistes, de citoyen.nes, de travailleurs et traveilleuses en justice sociale et de groupes autochtones représentant plus de 3,5 millions de Canadien·nes ont envoyé une lettre au Premier ministre Trudeau et à l’ensemble de son cabinet pour lui demander d’annuler le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain (TMX). Ce projet financé par les contribuables à hauteur de plus de 12,6 milliards de dollars, est en conflit direct avec le plan climatique récemment annoncé par le gouvernement fédéral etne bénéficie pas du consentement des nations autochtones concernées. 

Des groupes, dont Mères au front, le Syndicat des employés du gouvernement et des services de la Colombie-Britannique, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), Amnistie Internationale Canada, le Front commun pour la Transition énergétique (FCTE), Leadnow, la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) et l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) figurent parmi les quelques 100 signataires de la lettre, déclarent: 

Alors que l’administration Biden s’apprête à rejoindre l’Accord de Paris sur le climat et à dévoiler le plan climatique le plus ambitieux de l’histoire américaine, le Canada sera laissé pour compte s’il ne règle pas la contradiction qu’il ignore systématiquement depuis 2015 : on ne peut pas résoudre la crise climatique tout en construisant de nouveaux pipelines qui entraîneront l’expansion de la production de pétrole des sables bitumineux.

Les signataires affirment que les mêmes conditions et réalités qui ont poussé le président Biden à annuler Keystone XL – un prix du pétrole bas, une urgence climatique qui s’aggrave, une économie verte qui se développe rapidement – s’appliquent à l’oléoduc Trans Mountain. Ils demandent au Premier ministre Trudeau de se pencher sérieusement sur ces réalités et sur l’analyse de son propre gouvernement qui montre que  TMX n’est pas nécessaire, même dans un contexte qui requiert une action climatique mineure.

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Loujain Kurdi, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada, +1 514-577-6657, [email protected] 

Chef Judy Wilson, Première nation Neskonlith, (250) 320-7738

Professeur Thomas Gunton, Programme de planification des ressources et de l’environnement

Université Simon Fraser, (250) 477-7601

Eugene Kung, avocat, West Coast Environmental Law, (604) 601-2514Jean Laverdière, Directeur des communications, Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec, (514) 893-7809, [email protected]