3 octobre 2018 (Montréal): En réponse à l’annonce du gouvernement Trudeau concernant le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie avec Greenpeace Canada a affirmé :

“Tout au long de ce processus, le gouvernement Trudeau a écouté, mais n’a jamais considéré ni accepté les inquiétudes légitimes provenant des nations autochtones quant aux impacts négatifs que le projet Trans Mountain aurait sur leur communauté. Est-ce que le gouvernement est prêt à accepter un refus de la part des Premières nations? Si la réponse est non, cela signifie qu’on assiste encore à un semblant de consultation dont la conclusion est écrite d’avance. On ne parle plus de consultation ici, ni même de consentement et définitivement pas d’une voie vers la réconciliation à laquelle s’est engagée Justin Trudeau.”

Six nations autochtones ont contesté l’approbation de l’expansion du pipeline de Trans Mountain devant les tribunaux. En août, la Cour fédérale a conclu que le gouvernement Trudeau avait échoué dans la phase 3 des consultations auprès des communautés autochtones touchées par le pipeline et ainsi révoqué son approbation. La Cour a estimé que le gouvernement ne s’était pas engagé dans un véritable dialogue.

En septembre, le gouvernement Trudeau a annoncé un échéancier de 22 semaines pour l’Office nationale de l’énergie afin d’évaluer les impacts et les répercussions négatives de la navigation maritime liée au projet. Si le projet d’expansion voit le jour, il y aura sept fois plus de pétroliers, soit plus de 400 par année, passant par le terminal de Westridge. Les pétroliers passeraient ainsi en plein coeur de l’habitat des orques résidant dans le Sud, espèce en voie de disparition.

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Patrick Bonin, Responsable de la campagne Climat-Énergie.
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