BAKOU, AZERBAÏDJAN ET TORONTO, CANADA – Les leaders politiques participant à la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou doivent répondre avec audace à une nouvelle année de températures record et d’augmentation des émissions en se mettant d’accord sur un nouvel objectif financier ambitieux pour soutenir les actions climatiques dont les pays en voie de développement ont grand besoin.
Keith Stewart, stratège principal en matière de climat et d’énergie chez Greenpeace Canada, a déclaré : « Face à l’agitation qui règne aux États-Unis, il est plus important que jamais pour le Canada de jouer un rôle de leader. Les Canadien·nes subissent les coûts de l’inaction climatique alors que les feux de forêt et les inondations obligent les gens à fuir leur demeure et font grimper le coût de la vie. Il est donc temps de voir à ce que les grands pollueurs, dont les entreprises pétrolières, paient enfin pour les pertes et les dommages qu’ils ont causés ».
Jasper Inventor, responsable de la délégation de Greenpeace International, a déclaré : « Alors que les records climatiques ne cessent de se succéder – de la montée en flèche des émissions à l’augmentation des températures et à l’aggravation des impacts – nous faisons aujourd’hui face à un tournant décisif. Depuis trop longtemps, les demandes d’actions rapides et audacieuses ont été accueillies par des réponses timides de la part d’un trop grand nombre de leaders politiques. Il faut absolument que cela change! »
« Alors que des gens meurent et que des villes sont dévastées par les tempêtes et les inondations, l’espoir réside dans l’action climatique. Mais l’action repose sur le financement de la lutte contre les changements climatiques et la responsabilisation des pollueurs. Les entreprises de combustibles fossiles et les grands pollueurs doivent enfin payer pour les pertes et les dommages engendrés par leurs activités. Les gouvernements du monde ont le pouvoir de faire appliquer cette justice, et ils doivent agir maintenant. »
« La décision d’abandonner les combustibles fossiles, prise lors de la COP28, constitue un plan de sauvetage qui doit conduire à la mise en place de plans d’action climatique ambitieux pour 2035 en vue d’éliminer progressivement le charbon, le pétrole et le gaz. Notre climat est sous respirateur artificiel et les gouvernements doivent prendre les mesures urgentes qui s’imposent. »
Lors de la COP29, Greenpeace réclame :
- Un objectif financier ambitieux, le nouvel objectif collectif quantifié (NOCQ), qui prévoit une augmentation substantielle du financement public accordé aux pays en développement pour l’adaptation, l’atténuation et les pertes et dommages, et qui oblige l’industrie des combustibles fossiles et d’autres pollueurs importants à payer;
- La mise en œuvre de l’accord conclu lors de la COP28 pour abandonner les combustibles fossiles, en précisant comment les pays aligneront leurs plans d’action climatique de 2030 et 2035 sur l’objectif de 1,5 °C;
- La prévention d’un mauvais résultat sur les compensations et les marchés du carbone afin de protéger et de restaurer les écosystèmes à haute intégrité et à forte densité de carbone.
Tracy Carty, experte en politique climatique mondiale chez Greenpeace International, a déclaré : « On s’attend à ce que le NOCQ fixe les modalités permettant d’établir qui paiera les coûts croissants de l’action climatique au cours de la prochaine décennie et au-delà, et si les communautés et les pays les moins responsables de la crise climatique recevront l’aide dont ils ont besoin de toute urgence et à laquelle ils ont droit. »
« Alors que le coût humain de l’inaction continue de grimper, les billions de dollars en subventions que l’industrie des combustibles fossiles reçoit et les profits qu’elle réalise éclipsent le financement de la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement. Le NOCQ doit rectifier cette injustice et faire payer aux pollueurs les dommages et les dégâts dont ils sont responsables. »
« Des billions de dollars sont nécessaires pour financer les plans d’action climatique des pays en développement. Le résultat principal du NOCQ doit être un engagement sans équivoque de la part des pays riches et développés d’augmenter de manière significative le financement public pour aider les pays en développement à contrer l’aggravation des impacts climatiques et opérer une transition vers les énergies renouvelables ».
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Note d’information de Greenpeace concernant la COP29 (disponible en anglais seulement)
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