« Nous sommes confus, est-ce que le Canada veut vraiment lutter contre les changements climatiques et construire un avenir meilleur pour les Canadien·nes? Le premier ministre Carney affirme qu’il est d’ « intérêt national », de construire des gazoducs, des mines et des réacteurs nucléaires. Pourtant, les véritables priorités des Canadien·nes et des Québécois·es sont le logement abordable, le coût de la vie, les soins de santé et être à l’abri des catastrophes climatiques.
Comment justifier ces projets s’ils ne répondent pas aux intérêts de la population, et répondent plutôt à ceux des grandes compagnies? Nous nous tiendrons du côté de celles et ceux qui s’opposent à ces mégaprojets ainsi qu’à leurs impacts environnementaux et climatiques; des impacts qui ne seront pour la plupart pas évalués étant donné les dispositions de la loi C5 » réagit Louis Couillard, responsable de la campagne climat-énergie chez Greenpeace Canada
Citations additionnelles sur les projets spécifiques annoncés
- Contrecœur : « Le projet d’expansion pourrait détruire une partie de l’habitat essentiel du chevalier cuivré, une espèce unique au Québec et en voie de disparition. Le Canada ne peut pas promettre de protéger la nature sur la scène mondiale tout en détruisant l’habitat d’espèces en péril chez nous. Ce qu’il nous faut, c’est une loi fédérale qui oblige le gouvernement à protéger la nature, pas une multitude de projets qui la détruisent. »
- LNG Canada 2.0 : « Pour préserver une planète viable, aucun nouveau projet fossile ne doit voir le jour. À un moment où l’augmentation des feux de forêt nous fait prendre conscience du coût de la crise climatique, et que la Chine et l’Europe se tournent vers le solaire et l’éolien, doubler la mise sur LNG Canada est absurde. Ce projet approuvé depuis des années mais boudé par les investisseurs semble être un exercice de relations publiques, à moins que les gouvernements ne prévoient de nouvelles subventions publiques. Les projets d’intérêt national doivent préparer les Canadiens à un avenir viable grâce à des solutions écologiques éprouvées qui respectent les droits des peuples autochtones et protègent notre patrimoine naturel. Ce projet est un non sens sur toute la ligne. »
- Réacteur modulaire en Ontario :« Dans le contexte de la lutte aux changements climatiques, l’énergie nucléaire est plus coûteuse et plus dangereuse que les énergies renouvelables. Nous ne devrions pas dépenser de l’argent dans ce genre de projet encore au stade expérimental, coûteux et qui prendra au moins une décennie à développer, alors que les énergies renouvelables sont déjà rentables et disponibles dès maintenant ».
- Mines en Saskatchewan et en C-B: « Les minéraux critiques sont nécessaires pour la transition énergétique, pour nos éoliennes et nos panneaux solaires notamment, mais on ne peut pas les extraire n’importe comment. Nous devons les utiliser pour nos énergies renouvelables plutôt que pour l’armement, tout en privilégiant le transport en commun au lieu de multiplier les autos électriques. Avant de creuser partout, réutilisons ce qu’on a déjà, protégeons les écosystèmes sensibles et les droits humains, en plus de garantir le respect des droits des peuples autochtones sur leur terre».
-30-
Pour plus d’informations, contactez:
Patou Oumarou, conseillère aux communication, Greenpeace Canada
[email protected], +1 (418) 431-0263