Les propos récents de David Suzuki ont fait couler beaucoup d’encre. Pour beaucoup, ces paroles valident la frustration et l’anxiété croissantes des gens face à l’aggravation des impacts climatiques. D’une certaine manière, c’est un soulagement d’entendre une figure reconnue dire clairement que la situation est intenable, et que nos leaders et le système ne sont pas en mesure de s’attaquer à un problème aussi complexe.
Mais pour d’autres, la franchise de sa déclaration et la finalité de ses propos risquent de nous pousser au désespoir au point de nous conduire à l’inaction ou, pire encore, l’apathie. Si David Suzuki, l’une des voix les plus emblématiques de l’environnementalisme canadien, déclare qu’il est trop tard, que pouvons-nous donc faire?
Voilà où les organisations environnementales comme Greenpeace, les leaders du mouvement et les bâtisseur·ses communautaires doivent intervenir, non pas pour contester les mots de Suzuki, mais pour dresser un portrait complet de la situation.
S’il y a une chose qui est certaine, c’est que cet homme sait comment lancer le débat. Pour être honnête, cette conversation est nécessaire – surtout en ce moment. Et vous pouvez y prendre part dans les commentaires de ce blogue.
La validation est un bon premier pas, mais il faut aller plus loin
L’article de Suzuki a fait mouche en dénonçant le détournement cognitif. Pendant des décennies, l’industrie des combustibles fossiles – et récemment, en partenariat de plus en plus étroit avec les réseaux de désinformation de droite – a manipulé la compréhension du public des façons dont nous pouvons changer les choses en misant sur le déni, le rejet de la responsabilité et l’isolement. On nous a fait croire que le changement s’opère par des choix individuels. La crise climatique est un problème complexe, et elle nécessite un changement systémique au niveau national ainsi qu’une coopération mondiale.
Syed Hussan explique dans un récent webinaire qu’à la lumière de la guerre tarifaire avec les États-Unis, on demande aux gens d’acheter canadien et d’agir à titre individuel. Cela ne fait que renforcer notre inclination à l’individualisme, alors que nous avons besoin d’agir collectivement.
Il est donc utile que Suzuki exprime tout haut ce qui a besoin d’être dit, à savoir que notre système est effectivement cassé. Mais comment faire pour le réparer?
Oui, le système est brisé. Mais quelle est l’alternative?
Suzuki remet en cause, à juste titre, le mythe de la croissance économique sans fin. Il rappelle que les ressources de la Terre ne sont pas infinies et que nous ne pouvons pas continuer à abattre les forêts anciennes, à pratiquer la surpêche et à extraire jusqu’à la dernière goutte de combustible fossile. Mais en l’absence d’alternatives concrètes, cette critique peut sembler vide de sens. La réponse à la croissance économique sans fin n’est pas l’absence de croissance, mais plutôt un modèle intentionnel qui met l’accent sur les personnes, la régénération et l’équité plutôt que sur les profits du secteur privé.
Cette suggestion n’a rien d’hypothétique. Des modèles d’économie juste existent déjà, comme le logement social, le transport public universel et les projets d’énergie renouvelable détenus par la communauté. Tous ces éléments témoignent d’un système repensé qui met l’accent sur les valeurs et non sur les intérêts financiers.
Changer drastiquement de mode de vie? Seulement si cela est étayé par des politiques.
Suzuki prône des « changements massifs de mode de vie », mais oublie une chose essentielle : la plupart des gens ont déjà atteint leur point de rupture. Les loyers sont inabordables, le coût de la nourriture est exorbitant, et un génocide est en cours. Dire aux gens de changer leur vie sans politique ni soutien n’est pas libérateur, mais terrifiant.
La vérité, c’est qu’un changement de mode de vie d’une telle envergure ne peut s’opérer sans soutien. La construction d’un avenir meilleur doit être :
- Fondée sur des politiques. Nous avons besoin d’un changement significatif à grande échelle qui ne repose pas uniquement sur des choix individuels. La sortie des combustibles fossiles n’est pas synonyme de chômage de masse, mais d’investissements dans des secteurs différents et plus viables à long terme, tels que les investissements publics dans les énergies renouvelables, les logements abordables, la modernisation des bâtiments pour en améliorer l’efficacité énergétique, etc.
- Équitable. Les politiques mentionnées ci-dessus doivent éviter les injustices passées et mettre l’accent sur l’équité, et pas seulement sur les émissions ou les cibles d’efficacité énergétique. Cela nécessite des subventions et un accès pour les communautés à faible revenu, des formations professionnelles pour les travailleur·ses du secteur des combustibles fossiles, la reconnaissance du leadership autochtone et une taxe sur les superprofits afin de financer ces transitions.
- Ancrée dans la communauté. La crise climatique est un enjeu social. Pour y remédier, nous devons travailler ensemble en abandonnant la privatisation au profit d’espaces, de ressources publiques et de services partagés, tels que les parcs, les bibliothèques, les cliniques, les transports en commun et les milieux culturels locaux. Notre avenir repose sur la confiance et la coopération.
La construction de ces réseaux s’opère déjà sous la forme d’organismes pour la justice climatique, de mouvements alimentaires locaux, de résistance menée par les peuples autochtones et d’organisations de locataires. Ce sont les graines d’une transition juste et prometteuse.
C’est l’espoir, et non le malheur ou la détresse, qui pousse à l’action
Katherine Hayhoe, climatologue, affirme que le fait de communiquer des prévisions et des données catastrophiques en rafale entraîne souvent un repli émotionnel plutôt que d’inciter à l’action. Lorsque les gens ordinaires sont assaillis de gros titres déclarant qu’« il est trop tard » ou que « l’humanité est condamnée », cela crée une paralysie et non un sentiment d’urgence.
Qu’est-ce qui nous motive donc? Lorsque les gens font un don à Greenpeace, ils expriment leur soutien à notre mission. Lorsqu’ils manifestent, font du bénévolat ou prennent la parole, ils choisissent l’espoir.
Le rôle des organisations climatiques n’est pas de faire de la positivité toxique, mais de démontrer que chaque voix compte, de faire connaître les solutions concrètes qui existent déjà et d’expliquer comment, en travaillant ensemble, nous pouvons apporter des changements positifs.
Quelle est donc la prochaine étape?
Parlons franchement : le chemin vers un avenir meilleur n’est pas linéaire. L’honnêteté de Suzuki est nécessaire, tout comme le sont des pistes d’action claires. Les changements climatiques, la guerre, la montée de la droite sont des enjeux qui peuvent sembler accablants, frustrants et complexes, mais il est important de réfléchir aux moyens de transformer cette colère en action afin de créer un avenir meilleur et inclusif.
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Discussion
Nous savons tous(tes) qui sont les responsable de la situation: NOUS avons laissé la situation se dégrader sous nos yeux sans agir et bien au contraire en laissant les industries dévastatrices net les gouvernants aveuglés par les profits opportunistes nous pousser à la surconsommation sans réfléchir aux conséquences. S'il est troptard maintenant, il faut avoir le courage de demander pardon aux héritiers.
Les trahisons et les mensonges des gouvernants nous démontrent qui ils sont et qui ils représentent vraiment.
Burn blind man, burn now. Leave the stage for the new race.
Totally agree with you!
Un jour la nature reprendra ses droits sur l'homme. Malheureusement il faudrait planter plus d'arbres.Qu'on favorise les milieux humides .Qu'on recycle au lieu d'exploiter les ressources terrestre. Il faudrait qu'on invente par la science des moyens pour lutter contre le réchauffement climatique. Que les gouvernements s'assument et mettre des programmes de préservation de la nature. Pour le reste je crois que les générations futures ont un ÉNORME DÉFI À RELEVER. C'est quand l'homme est acculé au pied du mur qui trouve des solutions de dernières minutes hélas. Essayons de rester positif en attendant.
Élever la conscience des masses par des reportages constants sur l'état des lieux, son impact sur les gens et dans un avenir proche sur les populations encore épargnées. Parlons de la fonte de la calotte glacière son impact sur la salinité des mers et éventuellement sur le golfe stream et l'équilibre du climat.
Cessons de tourner autour du pot ! Malgré ce que plusieurs environnementalistes prétende la terre est trop petite pour 8 milliards d’humain … libre, en santé et heureux ! Lorsque nous étions 3 milliards (qui cochonnais allègrement la terre) il n’y avait pas trop de problème. Maintenant faudrait tous vivre comme des chinois ? Je dis non ! Faisons le maximum pour protéger les espèces menacées et faisons confiance à la terre pour s’auto réguler … c’est à dire que s’il y a trop d’une espèce (l’humain) sur la planète elle va en éliminer. C’est tout simplement trop petit !
Je ne comprends pas nos dirigeants, qui sont supposés nous représenter ne prennent pas plus d'actions pour protéger notre avenir, humain et environnemental. Quel déception !
L'argent a toujours tout contrôler, depuis que l'argent existe. L'homme en est avide et cela flatte nôtre ego. Aujourd'hui tout est déséquilibré. Trop c' est comme pas assez. C' est ce qui nous mènera a notre perte. Trop de soif de posséder des biens matériels, jamais personnes ne voudra de moins ,nous sommes trop manipuler la pression est à mon avis trop forte. Pour moi c'est trop tard. Jamais l'homme n'acceptera de dratiquement changer sa qualité de vie sauf quand sa vie sera en danger de mort. Et qu' il sera trop tard. J'espère que la terre sera épargné (nucléaire).
J’aime que Suzuki ait eu cette phrase si sombre et puissante. L’heure n’est plus qu’à la prévention du réchauffement climatique mais à notre préparation aux dégâts inévitables sur les populations humaines. L’argent ne doit plus aller au militaire, mais à nous préparer aux sécheresses, aux inondations, aux températures très chaudes, aux maladies infectieuses qui viennent avec. Il faut inviter les personnes qui vivent dans les zones les plus à risque à se déplacer ailleurs, les y aider et les accueillir. Et nous avons encore la possibilité de limiter la hausse des températures par nos efforts. Finalement, les écologistes ont tendance à oublier que l’industrie des combustibles fossiles sont de gros employeurs. Il faut trouver comment générer de l’emploi dans des secteurs moins polluants et aider les travailleurs des fossiles à se recycler dans d’autres emplois; c’est vraiment très important.
Malgré la réalité dont parle M.Suzuki, je ne peux m'empêcher à 83 ans, de lâcher le flambeau ,de continuer la lutte et surtout,d'ESPÉRER.
Des actions individuelles aideront comme utiliser des produits sains, cultiver des légumes, recycler, donner et se dire que la planète a ses limites...
Si on veut que les choses reviennent comme avant, il est effectivement trop tard, car il faudrait plusieurs siècles. Mais il y a bien pire que "trop tard", il s'agit désormais de limiter les dégâts avant que la planète devienne totalement inhabitable, par exemple suite à l'arrivée de points de non retour. Abandonner le combat pour simplement profiter du temps présent, et attendre que la nature nous impose sa volonté, est la pire des choses à faire.
Vous avez raison sur toute la ligne, et plus encore... continuez votre excellent travail il est plus que nécessaire, il est très indispensable. Vous avez toute mon admiration et mon soutien.
Bonjour à vous....je viens de tout lire....et j'avoue que pour moi aussi, il y a plus de désespoir face à la réalité de la situation....La situation, c'est l'argent !...(Le veau d'or) qui mène le monde...les riches savent bien qu'ils seront les derniers privilégiés qui déjà profitent du systême (corrompu) tel qu'il est....le revirement drastique qui s'impose pour remédier à ce qui se passe actuellement n'est pas à la mesure de tous,.. La survie a ses règles,...pour ne pas dire que la survie n'a pas de règles !...aux plus forts la poche et aux plus riches le contrôle... et l'individualisme prend le dessus...les guerres actuelles vont dans le sens de s'assurer des ressources restantes pour continuer de les exploiter sans réserve...sans respect pour notre TERRE MÈRE et NOURISSIÈRE...sans respect pour l'humain...sans respect pour la vie !...J'ai de la peine pour nos petits enfants...ils n'auront même pas connu la grandeur de la vraie nature...et ses bienfaits...En fait, nous sommes en guerre...c'est une révolution mondiale qu'il faudrait pour sauver le monde...un grand changement pour réétablir les priorités du SENS DE VALEURS DES CHOSES,... Où est Dieu ? ce Créateur ?...qui aurait fait de l'homme un être supposément intelligent...avec aussi peu de conscience universelle...L'histoire est là pour nous convaincre que la destruction, les guerres, ont toujours été la réalité de "l'humain"...et que sur des millénaires, la terre a subit des extinctions massives et de grands changements climatiques...ce qui fait dire aux fatalistes qu'il n'y a rien à faire...que c'est comme ça !...et on se voit aujourd'hui assister, quasiment impuissant à cette dégradation exponentièlle...en grande partie provoquée par l'homme...Mais !...je reste fidèle à mes idées, à ma propre philosophie, mon intégrité ne peut mentir sur ce que je crois que ça devrait être...pour profiter honnêtement d'une vie (si courte) sur cette terre ...C'est cependant difficile à vivre...au fond de sois, on ressent cette désolation, cette impuissance et une certaine tritesse... J'ai 75 ans,...en trois ou quatres générations, les changements de mentalités ont tellement été rapides que la réalisation de nos erreurs se fait hélas trop tard...aveuglés par le succès relatif du "progret", de "l'aisance"...On écoute même pas nos grands spécialistes, scientifiques, biologistes,naturalistes, sociologues, philosophes, physiciens...qui depuis quand même un bon bout de temps ont sonné et sonnent encore un grand cri d'alerte !!...D'une façon bien hypothétique, quand on regarde l'immensité des dépenses et des efforts de guerre, pour l'armement et la defense de tous ces pays qui se discutent le pouvoir sur notre terre...on pourrait inverser le cours de l'histoire en investissant tous ces "$ milliards de milliards $" pour la paix et du même coup sauver la nature qui en est à bout de souffle partout sur la planète...je crois m'être un "ti-peu" défoulé,...et je vais continuer de vous épauler et vous aider malgré mes petites contributions...merci de votre écoute, et j'espère qu'une justice existera un jour...au nom de l'amour pour la vie et notre planète ! ARob.
La désespérance est partout : le climat, les conflits armés, la pauvreté, etc. Ce sont les conséquences accumulées des ruptures des humains dans leurs relations avec la Terre, les uns avec les autres, avec soi, et avec l’esprit même de la Vie qui précède toute vie, et ceci au cours des millénaires passés. L’espérance doit être holistique et doit comprendre la réconciliation de toutes les réconciliations possibles. L’espérance c’est la foi que cela est possible.
Je suis d'accord avec David Suzuki de dire qu'il est trop tard, je pense qu'il est utile de changer de ton car nous avons vécu des décennies d'hypocrisie redoutable. Cela est effectivement terminé: les prédictions des scientifiques d'il y a 50 ans se sont avérées et tous les chefs d'états ont été incapable d'y faire quoi que ce soit. Et nous avons été fort nombreux à être incapables de penser que la préservation de notre lieu de vie était une bonne raison pour passer à la tondeuse électrique. Si toutes les tondeuses du Canada devenaient électrique, de combien pensez-vous que nous diminuerions nos émissions de CO2? Mais trop tard pour quoi? Trop tard pour conserver notre beau monde: il y aura désormais beaucoup plus de journées sans soleil, de tempêtes chez nous, ou plus d'insectes effrayants. Il faudra bien que nous nous adaptions! Peut-être que cela constituera notre nouveau défi: nous adapter à notre nouveau climat. Dans nos pays occidentaux, les qualités favorisées pour devenir chef d'état sont la capacité de séduire, de prendre la place et de détruire l'autre: qualités qui ne sont d'aucune utilité pour gérer une nation. Les qualités utiles sont plutôt: compassion, désirer le bien de tous, intelligence. Nos chefs d'état sont tous très incompétents en matière de gestion d'un pays. Nous aurions beaucoup plus de chance de tomber sur une personne compétente en choisissant notre prochain chef d'état avec une loterie sur l'ensemble des personnes majeures de la nation car il y a en fait beaucoup de personnes qui possèdent les qualités utiles. Au Canada, il y a des centaines de milliers de personnes qui feraient un-e bon-ne chef-fe d'état. Comment changer notre système? Nous pourrions renoncer au fait de se battre pour obtenir le poste de chef d'état et désigner quelqu'un au hasard; nous pourrions constituer un "conseil de sages" avec des personnes dotées de qualités humaines fondamentales: compassion, désirer le bien de tous, intelligence, mais aussi désir d'explorer, désir d'agrandir notre espace de pensée, désir d'apprendre; nous pourrions accepter que l'économie est un outil au service du projet de la nation et non le projet lui-même.
Vous avez touché le noeud de la question. Changer notre système socio-économique. Voir à dépasser le capitalisme. Beaucoup plus d’organisations sociales (Coop et autres) pour prendre charge de l’essentiel: alimentation, logement, transport public, santé et education . En se mobilisant nous allons construire les bases de ces organisations.
Je crois que la société civile mondiale doit continuer de faire pression pour que la Cour de justice internationale passe davantage à l'action. Comment? Des pays voyous et des entreprises brigandes qui polluent et qui détruisent l'environnement doivent être montrées du doigt par cette cour. ET si nous sommes vraiment des consommateurs concernés et responsables, nous ferons encore plus de choix éclairés pour continuer de réparer le Climat. La Nature qui est la plus forte d'entre nous, les enfants aussi, les deux nous en seront sûrement très reconnaissants dans les années à venir. Gagnons dans la coopération à l'échelle de la planète! S.v.p,. action! Guy J.J.P. Lafond (VELO) - in Montréal (QC) CAN
Je finis par voir les choses d'un point de vue plus froid. Le pire qui arrive, c'est que l'humanité disparaisse, malheureusement avec d'autres espèces. La mort n'est pas la pire chose qui puisse arriver, la souffrance est infiniement pire. La vie ne disparaîtra pas de toute manière, la nature reprendra le dessus tôt ou tard. Si c'est ce qui arrive, c'est qu'on récoltera ce que l'on a semé et notre planète sera enfin en paix. Ce ne serait pas la première fois qu'une espèce disparait et probablement pas la dernière non plus. Bien sûr, j'espère encore que ça n'arrivera pas. J'espère qu'on réalisera qu'on fait fausse route, qu'on mettra en place tout ce qu'il faut pour changer notre sort et qu'on arrêtera de répéter constemment les erreurs du passé, notamment avec nos guerres stupides et notre propension gargantuesque à l'égoïsme, à la violence et à l'individualisme. Il est trop tard pour éviter la crise climatique, certes, mais ça ne veut pas dire qu'il est impossible d'éviter le pire scénario. La vérité, c'est qu'il est trop tôt pour dire avec certitude si nos actions serons efficaces ou non. La science climatique ne peut pas se contenter d'observer des données sur quelques années seulement. Mais l'humain, malgré tous ses mauvais côtés, est résilient et capable de s'adapter à beaucoup de situations. Sans doute doit-on faire les deux : éviter d'empirer la crise et s'y préparer. Au pire, on aura fait de notre mieux et on partira en sachant qu'on a fait ce qu'il fallait, et au mieux, un avenir meilleur attend les prochaines générations! On se situera probablement quelque part entre les deux. De toute façon, rares sont les changements qui se sont faits dans la douceur. Peu importe ce que l'on peut encore faire ou pas, je comprends que celleux qui luttent depuis des décennies soient découragé(es) et n'y croient plus. En fait, iels ont raison. Les politicien(nes) ne vont PAS agir pour nous sauver et encore moins les entreprises. Leurs propres intérêts pèsent trop lourd dans la balance et les personnes bien intentionnées sont trop peu nombreuses pour faire une réelle différence. L'humain a toujours fonctionné ainsi, peu importe le système politique : ce n'est pas nouveau que les personnes au pouvoir abusent de celui-ci, ou en tout cas ne s'en servent pas pour le bien commun. C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faudra prendre la décision de nous-mêmes, pas de manière individuelle, mais collective. Que toutes les personnes qui en ont les moyens mettent en place les bases d'un système plus juste et plus respectueux de notre planète : utiliser son argent pour du logement social et abordable au lieu de juste chercher à se loger soi-même, payer davantage pour des bâtiments qui résisteront aux crises à venir au lieu d'attendre qu'elles n'arrivent, investir dans des entreprises d'économie sociale et non dans des multinationales, prêter son argent à quelqu'un qui veut mettre en place un projet écologique boudé par les banques, ouvrir une épicerie en vrac ou locale s'il n'y en a pas dans sa ville, se défaire de son véhicule si on vit dans une ville avec du transport en commun, créer soi-même le service s'il n'existe pas ou acheter sa voiture en commun avec des proches, ouvrir un centre pour composter les matières résiduelles, se présenter en politique municipale (plus on est près du citoyen, plus on a d'impact direct sur notre communauté et on est moins soumis aux dictats de la politique)... Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire. La plupart des gens n'ont tout simplement pas les moyens de faire tout ce que j'ai nommé, financièrement ou pour d'autres raisons. On peut être apaisé en faisant du bénévolat ou en adoptant soi-même le mode de vie zéro déchet, mais ce que je vois personnellement, c'est un plafond. Il arrive un moment où on fait DÉJÀ tout ce que l'on peut et où ce n'est plus suffisant. On frappe le plafond et on tombe de haut. On ne peut pas porter sur ses épaules toute la misère du monde. Mais on peut définitivement se mettre à plusieurs pour y arriver. Le poids que porte Atlas ne serait-il pas plus léger s'il le partageait avec d'autres? On a souvent beaucoup plus de ressources qu'on peut le penser. Les temps sont durs, on ne se le cachera pas, mais je vois que les gens travaillent de plus en plus main dans la main pour avancer. On ne changera rien si on ne change pas notre vision, si on continue à axer notre mode de vie de manière individualiste, avec une propriété privée et une voiture individuelle pour chaque famille (parfois même plus!), une épicerie trop grosse dont on gaspille la moitié, du magasinage pour passer le temps, un chalet pour les vacances pendant que des gens vivent à la rue, un petit voyage dans le Sud par ci, un petit avion par là... Je caricature, bien sûr, et beaucoup de gens comptent leurs dépenses à la cenne près, mais force est d'admettre que les personnes les moins touchées par les problèmes économiques actuels sont celles avec le plus de pouvoir sur la crise climatique. Si on a les moyens d'avoir sa propre maison et sa propre voiture sans devoir couper dans son épicerie, on a probablement les moyens de mettre les bases pour que les personnes moins nanties embarquent dans le mouvement. Car, je le répète, le gouvernement ne nous sauvera pas. Il ne contruira pas assez de logements pour tout le monde, n'haussera pas le salaire minimum pour qu'on parvienne à répondre à nos besoins, ne limitera pas la pollution engendrée par les entreprises privées. Il faut être réaliste là-dessus - et au mieux, on sera surpris! Il faut arrêter d'attendre un éventuel sauveur et choisir d'être, tous ensemble, les vrais héros de notre histoire, mais aussi de l'Histoire avec un grand H.
Poursuivons devant les tribunaux nos chefs d’état et rendons les imputable de leurs décisions et faisons payer les pétrolières, gazières et les minières aussi. Empêchons aussi l’extraction des fonds marins tel que thé Métal Compagnie veut faire. J’ai honte que ce soit une compagnie Canadienne.
La méthode douce de la persuasion par des faits scientifiques irréfutables n'a pas réussi à faire entendre raison aux spéculateurs, multinationales de l'industrie extractive et autres pollueurs du même genre de renverser la situation (?) Il faudrait peut-être penser à passer à des méthodes plus persuasives, plus convaincantes, plus musclées !!!
It's never too late. The task is now more critical than ever. The key is better communication. Environmentalist have failed to tell people how protecting the climate and the environment benefits them. They think we only care about the other species. It's critical that human well-being and a healthy living environment be central to the message going forward. Note: CJAD radio Montreal never talks about protecting the environment or the climate. Everybody should pressure them to do so.
Il est peut-être très tard pour se réveiller mais, il n’est jamais trop tard pour changer d’attitude face au réchauffement de la planète! Nous nous devons d’être responsable pour ceux qui nous suivrons…
Le modèle capitaliste actuel est clairement déconnecté, des limites planétaires et de nos besoins fondamentaux. Les solutions présentées dans cet article présentent de belles pistes à suivre pour graduellement dépasser ce modèle archaïque ! Je rêve qu'on arrive à créer collectivement le mouvement de l'espoir. Un regroupement des forces d'organismes, d'individus et d'entreprises qui prennent action concrètement pour adresser ces enjeux. Ce mouvement, dans ma vision, s'articule à travers un plan collectif clair, par région et évolutif. Les gens qui souhaitent le rejoindre peuvent le faire facilement à travers un portail web et ont accès à des missions régulières dans leur localité. Ce même portail ferait rayonner les projets d'un peu partout pour se rappeler qu'on avance ensemble vers un monde meilleur :)
Il est peut-être trop tard pour sauver la planète ET l’humanité mais une chose est sûre pour moi, c’est que l’humanité cours à sa propre extinction tandis que la Nature, elle, survivra…. Elle prendra du temps mais se re-générera. Il faut peut-être tout simplement accepter que l’humain disparaisse, tout simplement… En attendant, chacun fait ce qu’il peut pour retarder la chute.
Il est peut-être trop tard pour sauver la planète ET l’humanité mais une chose est sûre pour moi, c’est que l’humanité cours à sa propre extinction tandis que la Nature, elle, survivra…. Elle prendra du temps mais se re-générera. Il faut peut-être juste accepter que l’humain disparaisse, tout simplement… En attendant, chacun fait ce qu’il peut pour retarder la chute.
Au nom du profit nos élus ont soutenu des entreprises polluantes et continuent encore aujourd'hui ,un autre chemin est possible il suffit de se rassembler autour de projets respectueux du vivant de lutter contre ces politiques destructrices ils ont essayes de nous faire croire que nous n avons plus le pouvoir ,c est faux l les torrents naissent de gouttes d eau ,il suffit de y croire et d agir .
Ne nous laissons pas aller au découragement malgré tout. Continuons à proclamer haut et fort notre non-acceptation d’encourager le développement des industries pétrolières. Continuons de nommer les effets dévastateurs de ces industries sur l’environnement, la faune, la flore tant sur terre que dans les étendues d’eau (des plus petites aux plus grandes). Rappelons-nous les actions à poser quotidiennement pour protéger notre planète chacun dans notre cours, car chacun de nous a son rôle à jouer dans tout ça. Nous avons aussi le devoir de nous le rappeler, de passer à l’action et de ne pas seulement critiquer !
Il faut faire comprendre que tout ce qu’on fait aujourd’hui provoque un réchauffement y compris les ondes d’un téléphone cellulaire. Alors que nos aïeux sont venus d’Europe sur des voiliers, sans moteur aucun, juste à utiliser le vent et de surcroît ce même vent pouvait servir à un bateau juste derrière, ainsi de suite et sur toutes les mers de notre planète., sans combustion aucune. Et à terre il y avait le foyer dans les maisons , pas d’usine, peu dé combustion, grâce au cheval. Retour à la case départ, c’est urgent!
C’est tellement décourageant de voir comment les gouvernements font rien dans les actions pour améliorer le sort de la vie humaine, animale et tout! Ils ont vraiment l’air de s’en balancer et ne semblent pas comprendre dans quelle galère ils nous obligent à aller avec leurs décisions uniquement pécuniaires!! Je suis outrée de toutes cette hypocrisie. La planète va survivre mais pas nous…!
J’adhère à la philosophie de vos commentaires et la voie que nous pouvons encore emprunter.
Quand les Jeff Besos de ce monde arrêteront de générer autant de gaz à effet de serre et qu'ils se mettront à combatre les émissions, alors il y aura de l'espoir. Mais son mariage à Venise et ses voyages dans l'espave prouvent que c'est déjà trop tard. C'est sans parler du nouveau locataire de la maison blanche, pour qui, les changements climatiques ne sont qu'un canular. Je continue à faire ma part, mais je ne crois plus que nous allons réussir à prévenir le pire.
Cela fait déjà quelques années que je crois qu'il est trop tard. La seule chose qui peut sauver l'humanité maintenant c'est une pandémie pire que la Covid qui éliminerait une partie plus importante de la population mondiale et forcerait ainsi le développement économique à fortement ralentir. C'est apocalyptique mais je ne vois pas d'autres solutions. Si je met des lunettes roses, on peut espérer une solution technologique: captage de carbone et/ou fusion nucléaire. Il ne nous reste que le rêve.