Tout récemment, j’ai été fort inspirée par le mouvement de personnes ayant peint des murales collectives et engagées à San Francisco en Californie et ailleurs. Voici pourquoi j’ai rejoint les bénévoles de Greenpeace Québec le 20 juillet dernier pour apprendre à créer de telles murales au sol. Dans le cadre d’une formation haute en couleur, j’ai découvert les « pourquoi » de l’activisme artistique, la manière de peindre une murale géante au sol et le pouvoir du travail d’équipe. On m’a fait voir que les œuvres d’art peuvent être aussi percutantes que les manifestations, voire plus!

Cette activité s’inscrivait dans la continuité des activités sous le chapeau du New Deal Vert lancé par une large coalition en mai dernier et de laquelle Greenpeace Canada est membre. Le New Deal Vert m’interpelle particulièrement, car il touche plusieurs causes : le respect des droits des Autochtones, la réduction des gaz à effet de serre, la création d’emplois verts et la justice tant sociale, écologique et économique.

L’atelier sur l’activisme artistique visait à préparer la communauté militante, dont je fais partie, à une grande mobilisation cet automne: la création de murales collectives dans plusieurs villes canadiennes. Personnellement, j’ai très hâte de participer à la murale de Sherbrooke pour dessiner, concrètement, que signifierait un New Deal Vert dans ma région.

Au cours de la journée de formation, moi et les autres bénévoles avons eu la chance d’admirer en photo les murales de San Francisco. Nous avons ensuite choisi le concept pour l’œuvre de la journée : une personne hissant une éolienne avec la nature en arrière-plan et l’inscription « Un New Deal Vert, pour tout-e-s ». Les formatrices ont donné un tour d’horizon des mesures de sécurité, puis c’était le temps de répartir les rôles et de passer à l’action! *cri d’enthousiasme*

Le soleil brûlant n’a pas empêché notre merveilleux groupe de se donner à fond pendant l’étape de dessin et de peinture. Cinq artistes de talent ont tracé à la craie le dessin principal, et tous et toutes ont mis la main à la pâte… ou à la peinture, plutôt ! Le résultat final était à couper le souffle et très prometteur pour la création de murales prévue en octobre : je tiens à dire que la communauté Greenpeace regorge de talent. Notre œuvre était toutefois éphémère, car nous avons utilisé des peintures lavables à l’eau et non toxiques par respect de l’environnement.

Je conclurai cette anecdote avec une phrase qui m’a beaucoup inspirée : « Un événement créatif expérimental a le pouvoir de rejoindre, d’exciter et d’engager nos communautés et le monde qui nous entoure. » — Isabelle L’Héritier, chargée de mobilisation de Greenpeace Canada

Si ce récit de création collective vous inspire, rejoignez un des groupes locaux de Greenpeace Canada en octobre prochain pour créer une murale collective en compagnie de centaines d’artistes unis pour la cause.
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